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Procès des Femen : une justice antichrétienne

Le groupe d’activistes féminines était accusé d’avoir, lors d’une action contre Notre-Dame de Paris en février 20013, dégradé une des cloches exposées dans la nef de la cathédrale. Dans ce procès des Femen, le simple examen des réquisitoires permet d’affirmer que la république exerce officiellement une justice antichrétienne.

Le juge appréciera les faits. Mais le ministère public a choisi son camp, en ne demandant, pour un blasphème et pour une dégradation, que mille cinq cents euros d’amende. A peine trois fois plus que ce qui menace le service de sécurité pour avoir accompli son devoir en expulsant les perturbatrices.
 

Procès des Femen : le choix de la république

A comparer avec l’emprisonnement du jeune veilleur Bernard-Buss.

Ou à l’hommen coupable d’avoir étendu une banderole demandant la démission de François Hollande à Roland Garros l’an dernier, contre qui six mois fermes avaient été requis.

Ou à la candidate FN coupable d’avoir relayé sur son site un montage visuel de mauvais goût comparant Christiane Taubira à une guenon, contre laquelle viennent d’être requis quatre mois de prison ferme.

A comparer encore, dans l’autre sens, au sort judiciaire du docteur Bonnemaison, qui a envoyé sept patients ad patres, sans que le Parquet ne demande autre chose que du sursis.
 
La justice de la république, sous l’emprise ou non du Syndicat de la magistrature, a fait sont choix moral, politique, métaphysique, religieux : c’est une justice antichrétienne.

Celle des Femen qui daignait parler français avant l’audience l’a parfaitement compris. Le procès des Femen leur permet de continuer leur agitation anticatholique.
 

Une mission de justice antichrétienne

Mais il faut qu’elles se hâtent, et qu’elles ne commettent plus d’erreur.

Hier, l’Etat, les médias, le système, les fêtaient, leur offraient un local, protégeaient leur cheftaine en lui fournissant des papiers alors qu’elle aurait dû être expulsée, voire extradée, émettait un timbre à son effigie.

Aujourd’hui, leur phraséologie et leurs couronnes de fleurs paraissent bien vieillottes, sinon ringardes.

On les a expulsées de leur squat, elles quémandent de l’argent, et pour cause, le financier apatride et vagabond Soros ne les finance plus.
 
Il faut dire qu’elles font n’importe quoi. En Tunisie, elles s’en sont pris à l’islamisme. C’était déjà douteux. Maintenant, elles viennent de former un groupe en Israël. Les malheureuses. On ne voudrait pas faire le procès des Femen, mais il faut qu’elles comprennent, si elles ne veulent pas disparaître, qu’elles sont un maillon d’un dispositif idéologique, au sein d’une aire géographique et culturelle donnée. Les idées des unes et des autres ne comptent pas : elles doivent rester l’instrument d’une justice antichrétienne et de l’abaissement de la civilisation chrétienne. Point barre.