Des publicitaires licenciés se plaignent de racisme anti-mâle blanc hétéro

Publicitaires licenciés racisme anti male blanc hétéro
 
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. Depuis que la révolution arc-en-ciel en marche dénonce la domination du mâle blanc hétérosexuel sur le monde et dénonce le « racisme » dont seraient censément victimes les gens de couleur, les femmes, les LGBT et les transgenres, et depuis que la discrimination positive est devenue, légalement ou de fait, la règle, il était fatal que la promotion des mâles blancs dans l’entreprise soit freinée, voire empêchée. C’est ce qui vient d’avoir lieu dans l’agence de publicité anglaise J Walter Thomson, qui a notamment pour clients Aston Martin, Shell et Nestlé. Estimant que l’entreprise est marquée par une « réputation Mad Men », la directrice de la création, Jo Wallace, militante lesbienne revendiquée, multiplie les licenciements de mâles blancs hétérosexuels britanniques. Mad Men est une série TV américaine qui met en scène la domination des mâles blancs hétérosexuels sur le monde de la publicité. Jo Wallace dénonce le « manque de diversité » parmi les cadres de JWT, la trop petite proportion de femmes lesbiennes et de Noirs transgenres, et entend traiter les choses « à coups de pieds dans le derrière ». Un collectif de mâles blancs hétérosexuels britanniques a porté plainte pour discrimination en raison du sexe, de la race, de la nationalité et de la sexualité. Naturellement, le porte-parole de JWT a démenti toute faute : « Tous les licenciements à JWT Londres sont accomplis correctement, selon la loi et sans aucune forme de discrimination ».