Le Dr John Holdren est le grand conseiller scientifique de Barack Obama – mais malgré les engagements contre le réchauffement climatique du président des Etats-Unis, il ne craint pas d’affirmer que l’homme est peut-être en train de sauver son environnement en empêchant un nouvel âge de glace. Le réchauffement climatique nous sauvera-t-il du froid ?
Holdren s’exprimait lors d’une session de questions et de réponses en ligne depuis la Maison Blanche, fort de ses nombreux diplômes des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis, et il a osé dire que le réchauffement – qu’il attribue sans la moindre hésitation à l’activité humaine et à l’utilisation de carburants fossiles – pouvait être une bonne chose. Dans la mesure, en tout cas, où il empêcherait d’importantes parties du globe d’être recouvertes de glace.
Le réchauffement humain contre l’âge de glace
« Ce réchauffement ne peut pas être mis en doute. Alors que le climat de la Terre a changé au cours des millénaires du fait de facteurs naturels – principalement en raison de changements dans l’inclinaison et l’orientation de l’axe et de la rotation de la terre, et de la forme de son orbite autour du soleil – ces changements arrivent de manière trop progressive pour qu’ils puissent avoir des effets visibles sur une période de quelques décennies. Dans leurs phases actuelles, en outre, ils seraient en train de refroidir graduellement la terre, nous conduisant vers un nouvel âge de glace, s’ils n’étaient pas compensés et davantage par le réchauffement d’origine humaine », a-t-il affirmé. Un discours habile qui prend ses distances à l’égard de la Vulgate de l’Eglise du réchauffement global sans risquer l’excommunication.
Réchauffement climatique et vaches sacrées
On restera cependant… de glace devant ces assertions, étant donné que le consensus scientifique n’existe justement pas à propos du réchauffement d’origine humaine, et que même des études indépendantes de l’industrie de la traque du carbone affirment que la Terre ne se réchauffe plus depuis vingt ans.
A telle enseigne qu’on parle plus volontiers du « changement climatique » ; voilà qui recouvre tout et permettra d’attribuer toute bonne évolution aux efforts des hommes et toute mauvaise évolution à leurs écarts.