C’est ce qu’estime Nathalie Tocci, conseillère spéciale de Federica Mogherini, Haut représentant de l’UE aux affaires étrangères et à la politique de sécurité. Les négociations doivent reprendre, a-t-elle indiqué, pour le bénéfice de l’ensemble de l’Union européenne et de la Turquie, alors que celle-ci coopère déjà en profondeur avec l’UE sur le plan de l’énergie, d’émigration et de la lutte contre le terrorisme.
Alors que la Turquie se rapproche depuis des mois de la Russie, il s’agirait d’étendre la portée des accords douaniers entrés en vigueur en 1995.
Les rapports plus difficiles avec l’Allemagne compliquent la situation mais il est clair que l’UE en tant que telle désire faciliter encore les échanges avec la jeune et puissante Turquie, avec ou sans statut de membre de l’Union européenne.