Pour diriger la Réserve fédérale des Etats-Unis, Donald Trump remplace les mondialistes du CFR par… d’autres mondialistes du CFR

Réserve fédérale Trump CFR mondialistes
 
Le CFR, c’est le très influent think-tank mondialiste Council on Foreign Relations dont étaient issus les dirigeants de la Fed nommés par Barack Obama il y a quatre ans. The New American l’appelle « le premier “think-tank” américain faisant la promotion d’un gouvernement mondial depuis un siècle ». Comme nous le signalions le 6 novembre dernier, le choix de Donald Trump pour succéder à Janet Yellen à la tête de la puissante Fed s’est porté sur un membre du CFR (comme Yellen), Jerome Powell, représentant s’il en est de l’Establishment. Dans les colonnes du New American, William F. Jasper énumérait le 16 novembre d’autres nominations à venir de Trump dans les rangs des mondialistes qui occupent des postes de premier plan au CFR.
 

Les mondialistes du CFR ne sont pas inquiétés par l’arrivée d’un « populiste » au pouvoir aux États-Unis

 
C’est ainsi que John Taylor, l’économiste de Stanford qui avait été signalé comme favori pour prendre la tête de la Fed, est désormais candidat au poste de vice-président de la banque centrale américaine. Membre du CFR, cet interventionniste keynésien y remplacerait Stanley Fischer, membre du CFR. Si ce n’est pas lui, alors ce sera sans doute Mohamed El-Erian, membre du CFR, ancien directeur du FMI et ancien responsable des investissements chez Pimco, le plus gros gestionnaire mondial de fonds obligataires. El-Erian est aussi conseiller économique en chef chez le géant allemand de la finance et des assurances Allianz. De même qu’Allianz a fait partie de ces groupes mondialistes qui se sont opposés au Brexit, El-Erian s’était fendu d’un papier dans le magazine Fortune pour avertir qu’un Brexit mettrait en danger l’avenir économique du Royaume-Uni.
 
Accessoirement, le directeur général d’Allianz, Oliver Bäte, est membre de la Trilatérale, ou Commission trilatérale, une institution « conspirant avec d’autres dans le monde », selon les mots-mêmes de son fondateur David Rockefeller, « pour construire une entité globale, économique et politique, plus intégrée – un seul monde, si vous voulez »… comme le Bilderberg et le CFR ou encore l’European Council on Foreign Relations (ECFR) dont les membres sont souvent les mêmes, d’ailleurs.
 

La gouvernance de la Réserve fédérale ne changera pas sous la présidence Trump

 
Ce n’est donc pas une Réserve fédérale gouvernée par le couple Powell-Taylor ou Powell-El-Erian qui va changer de politique. Le candidat Donald Trump n’avait certes pas érigé l’abolition de la Fed ou même son audit en promesse de campagne, il l’avait simplement critiquée pour gagner des points auprès des partisans du Tea Party et autres électeurs conservateurs et constitutionnalistes, et il avait défendu l’idée d’un audit externe de la Réserve fédérale promue par l’ancien représentant républicain et libertarien Ron Paul.
 
Aujourd’hui, ce n’est apparemment plus d’actualité, et le secrétaire du Trésor que Trump s’est choisi, Steven Mnuchin, n’en veut d’ailleurs pas non plus, puisqu’il défend l’opacité de la Fed sous prétexte de préserver son indépendance. Mnuchin n’est certes pas sur la liste des membres du CFR, mais, venant de Goldman Sachs (membre fondateur du CFR), il fait bien partie de ces représentants de l’Establishment mondialiste dont s’est entouré le président Donald Trump.
 

Olivier Bault