Ce qu’il faut retenir de l’ouragan Irma : Reinformation.tv au top de l’information

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Une semaine après la catastrophe, une vue un peu sûre du paysage se dessine. On peut retenir que l’ouragan Irma aura mis à mal l’information, entre la carence du gouvernement, le retard des médias et l’effervescence des réseaux sociaux. Reinformation.tv a su relayer les faits sans sombrer dans les rumeurs. Top. Mais tout n’est pas encore dit.
 
Première chose à retenir, l’Etat, sur place, a été pris de court. Une préfète sous le choc, des forces de l’ordre en masse insuffisante devant l’ampleur des dégâts et des désordres, ont laissé beaucoup d’habitants à eux-mêmes tant pour leur approvisionnement de survie que pour leur sécurité, les obligeant de facto à se constituer en milices pour se défendre des bandes de pillards qui ravageaient Saint Martin. Reinformation.tv a su relater et la violence et l’abandon de ces trop longues heures quand les grands médias en donnaient une vision partielle et édulcorée, se concentrant sur l’ouragan seul.
 

Un ouragan, c’est top pour les rumeurs !

 
Deuxième chose à retenir, devant la catastrophe et l’abandon, et devant le silence relatif de médias dont elles se méfient de plus en plus, les populations ont tenté de faire passer des messages que les réseaux sociaux ont amplifié et qui ont donné naissance à des rumeurs. Ainsi a-t-il été répété en boucle que le bilan humain était beaucoup plus lourd que les autorités ne l’avouaient, qu’il s’élevait à « plusieurs centaines », et même à « plus de mille morts ». Or, heureusement, ni l’hôpital, ni les pompiers, ni les militaires ne confirment.
 
La plupart des rumeurs ont été répandues sur internet par des vidéastes animés des meilleures intentions (ils entendaient combattre la « désinformation et la manipulation des chaînes de télé »), mais qui n’étaient pas sur place et n’avaient nul moyen de vérifier leurs sources. Leur certitude était parfois naïve. Ils pensaient que « les gens ne vont pas se mettre à  inventer des trucs ! »
 

Reinformation.tv, toute l’information, rien que l’information

 
Or, hélas, si : dans la vraie vie, les gens inventent des trucs, ou plutôt les témoins, même parfaitement honorables, déforment la réalité, croient avoir vu ou entendu des choses, et s’attribuent momentanément une connaissance directe de faits qu’ils ont appris par ouï-dire.
 
La source principale de la rumeur des mille morts, par exemple, est une femme, Grace, qui a pu être évacuée de Saint Martin lundi onze septembre. Dans une vidéo visionnée des centaines de milliers de fois elle affirmait : « Y’a pas dix morts, y’en a des milliers, des morts. On voit des corps flotter à Saint-Martin, alors bougez votre cul et venez nous aider au lieu de passer aux médias. » Or, deux jours plus tard, elle avouait : « Je n’ai rien vu de mes yeux. Des gens ont frappé à notre porte, complètement paniqués, pour nous dire que des cadavres flottaient et qu’il y avait des dizaines de morts dans la rue, et je ne pense pas que les Saint-Martinois racontent des conneries. » Eh bien si, on dit beaucoup de bêtises dans un ouragan, un naufrage, un incendie, où l’affolement l’emporte sur l’observation de cabinet, et où les moyens humains de vérification, reporters, forces de l’ordre, manquent. Il est vrai que les médias mentent, mais ils ne sont pas les seuls à se tromper ni à nous tromper. Reinformation.tv a bien fait d’attendre confirmation au lieu de relayer des malheurs qui n’ont pas existé : la catastrophe est suffisamment grave pour cela.
 

A retenir : Irma préfigure l’explosion de la société française

 
Car, troisième chose à retenir et principal enseignement de la catastrophe Irma, les pillages, les violences des bandes et la carence de l’Etat pendant plus de vingt-quatre heures ont montré que l’ordre public et le vivre ensemble ne sont qu’un très mince vernis que n’importe quel événement de très forte amplitude peut faire sauter. Irma a joué un rôle de révélateur que les émeutes de 2005 avaient tenu dans les banlieues, et que la submersion migratoire pourra jouer demain sur l’ensemble du territoire métropolitain. C’est la principale chose à retenir de la catastrophe, et Reinformation.tv a eu le mérite de le relever dès le premier jour, la société française, fortement divisée, mal protégée par un Etat qui démissionne depuis des décennies, est à la merci de l’événement qui la fera exploser : à Saint Martin, le détonateur aura été Irma, en métropole, ce sera probablement le choc anaphylactique de l’immigration – immigration qui, à Saint Martin déjà, a été déterminante, les bandes violentes comptant de nombreux Haïtiens dans leurs rangs.
 

Information à retenir après Irma : les armes des milices ont évité le pire

 
Il ne faudrait pas oublier une quatrième chose à retenir, qui n’est pourtant pas la moindre, mais qui a mauvaise presse en France, c’est l’importance des armes. Si les suites de l’ouragan Irma n’ont pas été encore pires, c’est que, face aux pillards, aux gangs avides de rapine et de viol, la population a pu s’organiser en milices, c’est-à-dire que, grâce à Dieu, elle possédait encore des armes. Or le mouvement général des élites progressistes, en Europe et aux Etats-Unis, est de retirer aux particuliers le droit de porter des armes. On évoque à cet effet le droit à s’armer librement des citoyens américains, auquel on impute toutes sortes de dangers, que les médias progressistes agitent à chaque affaire de violence aux Etats-Unis. On comprend bien l’intérêt des élites mondialistes : elles entendent désarmer les peuples pour leur ôter toute velléité de résistance, et les soumettre sans défense aux populations envahisseuses dont le rôle historique est de détruire leur identité – les allochtones n’hésitant pas, eux, à s’armer illégalement. A Saint Martin, l’événement a montré une certaine résilience des îliens de souche, grâce à leur armement individuel. Parions que de nouvelles campagnes médiatiques contre les armes ne vont pas manquer d’éclore.
 

Pauline Mille