La Croatie, appelée à un référendum d’initiative populaire, a décidé à une majorité de plus de soixante pour cent des votants d’inscrire dans sa constitution que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme. C’est la première fois qu’on demande son avis à un peuple sur la question.
Les « représentants des droits de l’homme » et la presse européenne ont critiqué et la tenue du référendum et son résultat. Ils ont déploré qu’il ait été organisé à l’initiative « d’ONG conservatrices », et déduit de la faible participation que les Croates ont voté « sans enthousiasme ». Cependant le résultat est net et la décision légale. A noter qu’au même moment à Taïwan, une manifestation contre le projet de mariage gay, que le lobby « des droits de l’homme » teste là-bas pour l’Asie, rassemblait 200.000 personnes. Autre signe, en Grèce, le gouvernement de coalition vient de vider de sa substance le projet socialiste d’extension aux couples homosexuels de l’union civile qu’avait demandé la Cour européenne de justice. Partout les peuples s’opposent à l’injonction mondiale en faveur du mariage inverti. Seuls 19 pays sur plus de deux cents l’autorisent d’ailleurs, et seulement neuf sur les 28 que compte l’union européenne. Notons enfin que l’influence de l’Eglise catholique a joué dans ce réveil de la morale naturelle : car l’inversion, et la destruction de la famille par la dénaturation du mariage, s’opposent à la doctrine chrétienne. Une doctrine qui se rencontre avec les recherches épidémiologiques : la fin du vagabondage sexuel fait mieux que la capote ou les chaines de solidarité organisées par le Sidaction.