DOCUMENTAIRE Les Saisons ♠


 
Les Saisons montre de belles images des forêts européennes au fil des saisons. Il y avait là matière à un film simple et beau, familial, dont on aurait aimé dire du bien. Il aurait suffi d’un minimum de commentaires présentant les animaux pour avoir un documentaire très classique et acceptable. Le commentaire minimal n’a pas été présent là où il aurait été nécessaire : les enfants ne reconnaissent pas forcément tous les animaux. Il aurait fallu au moins indiquer leurs noms en sous-titres silencieux, pourquoi pas avec le nom latin à la suite… Les ours, les sangliers, les loups, les renards, les cerfs seront probablement identifiés, mais les bœufs musqués, ou même les blaireaux et les bisons, c’est moins évident.
 

Les Saisons : un poison idéologique à fuir

 
Or ce sujet, évident, a été saboté. Lui sont mêlés d’autres sujets, comme la fin des glaciations il y a 12.000 ans, les hommes préhistoriques chasseurs-cueilleurs, les agriculteurs du néolithique, les villages du moyen-âge, les guerres humaines, dont les tranchées de la Première Guerre mondiale, l’agriculture chimique… Tous ces éléments, de plus en plus présents au fil de Saisons parasitent, détournent le documentaire.
 
En outre, ils sont influencés par l’idéologie la plus radicale d’Europe-Ecologie-les-Verts, celle des « ayatollahs verts » à l’état pur, qui au fond veulent la disparition de l’homme de la Terre. Les animaux sauvages se porteraient certainement mieux sans l’homme, mais cette haine de l’homme est insupportable, et radicalement antichrétienne. Elle est étendue, assez logiquement, aux animaux domestiques : le chien est maudit, car pendant domestiqué du loup, bien sauvage. Pourtant, Dieu a créé la Terre pour l’homme. L’homme n’est pas le monstre qui la détruit et devrait donc se suicider, en prévoyant son extinction sur le long terme, par la dénatalité. Ce panthéisme misanthropique est doublé de passages voulus poétiques célébrants les dieux antiques païens des bois et sources.
 
Les Saisons, poison idéologique, est donc à fuir.
 

Hector Jovien

 
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