Scepticisme policier sur la police de proximité

Scepticisme police proximité
 
Les forces de l’ordre ont accueilli avec scepticisme l’annonce, par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, de la mise en place d’une police du quotidien en France, sorte de nouvelle police de proximité, s’interrogeant notamment sur les modalités de cette mesure et sur le personnel qui serait mobilisé pour remplir cette mission.
 
Cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron induit en effet « un changement de mentalité, avec une nouvelle doctrine à mettre en place », a déclaré Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa-Police. Les policiers estiment qu’il faudrait d’abord tirer les enseignements de la première expérience, lancée déjà par la gauche en 1998, avant de prendre le risque de répéter les mêmes erreurs.
 
« La police de proximité, c’était la police des Bisounours. Tout le monde était gentil et on avait oublié la répression », conclut le porte-parole d’Unsa.