Derrière le traité transpacifique : Goldman Sachs, la Banque mondiale et le CFR, incarnés par Zoellick

Derrière le traité transpacifique : Goldman Sachs, la Banque mondiale et le CFR, incarnés par Zoellick
 
Le chapitre 2 de l’accord secret transpacifique a récemment fuité, révélant une proposition de transfert de différents pouvoirs judiciaires étatiques ou fédéraux au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (ICSID), une branche de la très controversée et mondialiste Banque Mondiale. Le traité propose en effet de créer un tribunal susceptible d’outrepasser les décisions, lois ou constitutions locales, étatiques ou fédérales, chapotée par l’ICSID… Une révélation qui permettait déjà de mieux comprendre pourquoi les négociations étaient restées secrètes pour le Congrès et le peuple américain.
 

Le traité transpacifique poussé par les mondialistes de Goldman Sachs, de la Banque mondiale et du CFR

 
Mais les documents révèlent également les organisations qui se cachent derrière les négociations de ce traité, à savoir la Banque mondiale, Goldman Sachs et le Council on Foreign Relations (CFR).
 
Robert Zoellick, qui fut le 11e président de la Banque mondiale en 2012, a ensuite très rapidement été nommé à de nombreux postes importants dans des organisations « prestigieuses ».
 
Le plus significatif fut sans doute sa nomination en tant que « président des conseillers internationaux » dans la banque Goldman Sachs…
 

Robert Zoellick, poulain de Goldman Sachs, président de la Banque Mondiale et membre du CFR

 
Zoellick est un homme de Goldman Sachs, dont il fut le président adjoint. Une formation complétée par les « services gouvernementaux » rendus en tant que représentant au commerce des Etats-Unis ou adjoint du secrétaire d’Etat… Mais Robert Zoellick est également membre de longue date du CFR, l’organisation clé de l’« establishment » américain, dont le rôle fut décisif dans la marche américaine vers un gouvernement mondial.
 
Zoellick, avec bon nombre de ses collègues de Goldman Sachs, du CFR et de la Banque Mondiale, sont des acteurs incontournables du lobby du « libre-échange » qui pousse aujourd’hui le traité transpacifique (TPP), le traité transatlantique (TTIP) ainsi que l’Autorité pour la promotion du commerce (TPA).
 
Il symbolise un certain nombre de « banksters » issus de Goldman Sachs ou du CFR, qui travaillent activement à l’avènement du TPP, considéré comme l’« accord du siècle » dans sa catégorie.
 

Depuis la création de la Banque Mondiale, neuf présidents sur 12 étaient membres du CFR

 
Depuis sa création en 1944, la Banque Mondiale n’a jamais été qu’une créature servile du CFR et des mondialistes de Wall Street qui l’ont créée. Parmi les 12 hommes qui ont successivement présidé la Banque Mondiale, neuf étaient d’ailleurs membres du CFR ; les autres étaient tous de fervents mondialistes.
 
L’actuel président, Jim Yong Kim n’en fait pas partie, mais relaie une idéologie mondialiste sans la moindre résistance, passant par le canal de l’écologie et de la lutte contre une prétendue responsabilité humaine dans le réchauffement global.
 
De son côté, Goldman Sachs soutient d’ailleurs la promotion des différents traités en cours de négociation, tout en se servant de la cause climatique pour affirmer la nécessité d’une gouvernance mondiale…
 
La nature du réseau qui se tapit derrière le traité transpacifique, orchestré par Goldman Sachs et le CFR, laisse mieux comprendre pourquoi l’administration Obama a mis tant de cœur à cacher les négociations au Congrès et au peuple américain.