Un rapport médical publié par la Société européenne d’endocrinologie pédiatrique a suscité l’inquiétude de la communauté scientifique et un débat public sur les effets secondaires des traitements hormonaux utilisés dans le cadre des « transitions de genre ». L’étude, intitulée « Puberté précoce périphérique due à l’œstradiol exogène chez une fillette de 3 ans : un cas clinique », raconte comment une toute petite fille a développé des signes de puberté précoce après avoir été exposée au gel d’œstradiol que son père, un homme s’identifiant en tant que femme, appliquait sur sa peau dans le cadre de son traitement hormonal.
Selon l’article, la fillette a été prise en charge par une clinique pédiatrique en raison d’un développement mammaire avancé pour son âge. Des tests cliniques ont confirmé une puberté précoce périphérique – non induite par l’axe hormonal normal, mais par l’absorption exogène d’œstrogènes – résultant d’un contact direct avec la peau de son père.
L’homme appliquait quotidiennement du gel transdermique d’œstradiol, d’abord sous forme de spray sur les avant-bras, puis manuellement sur le torse et les membres. Le contact physique quotidien entre le père et la fille aurait suffi à transférer de petites quantités de cette hormone synthétique à la fillette, perturbant son développement endocrinien normal.
La transition de genre d’un père expose sa fillette à une puberté précoce
Les médecins ont observé chez la mineure une croissance anormale pour son âge, un développement utérin avancé et une maturation osseuse précoce. Une fois la cause détectée, le mode d’administration de l’œstradiol chez le père a été modifié (gel remplacé par un patch transdermique) et la fillette a commencé à présenter une régression des signes de puberté précoce.
Les auteurs de l’étude avertissent que le contact avec des hormones transdermiques peut avoir des conséquences graves chez les mineurs, en particulier dans le contexte familial, où le contact peau à peau est fréquent. Ils recommandent vivement aux patients vivant avec des enfants d’utiliser d’autres modes d’administration, tels que des comprimés ou des patchs, et affirment qu’ils doivent être explicitement informés des risques associés.
Parmi les recommandations émises figurent le port de gants pendant l’application, le lavage immédiat des mains et l’évitement de tout contact physique étroit après l’administration du médicament.
Une fillette de 3 ans dopée aux hormones malgré elle
Mais rien de plus… Il s’agit seulement de minimiser les risques d’une procédure choisie de « transition de genre », celle-ci n’étant à aucun moment remise en cause en tant que telle. Les effets psychologiques d’un tel chaos dans la vie d’une petite fille qui voit son père jouer à « devenir femme » sont le grand non-dit de cette affaire…
Celle-ci soulève non seulement des questions sur la sécurité de l’utilisation des traitements hormonaux dans le cadre domestique, mais aussi sur les implications éthiques et sociales de ce qu’on appelle l’« affirmation de genre », en particulier lorsqu’elle a des conséquences directes sur des mineurs.
Commentant les conclusions de l’article, la militante pour la défense des droits de l’enfant Katy Faust a souligné que « la fiction selon laquelle cet homme pouvait changer de sexe a fini par nuire au corps de sa fille ». Mme Faust, fondatrice de « Them Before Us », dénonce le fait que non seulement l’environnement familial a été bouleversé par la « nouvelle identité » revendiquée par le père, mais que le choix de ce dernier a eu des conséquences physiques réelles sur une enfant trop jeune pour comprendre ce qui se passait.
Comme si les adultes devaient le comprendre mieux… Contraints et forcés.