George Soros, grand prêtre du climato-alarmisme, investit 160 millions de dollars dans les énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon

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Le spéculateur milliardaire multiculturaliste et grand prêtre du climato-alarmisme George Soros vient d’investir, au dernier trimestre 2017, quelque 160 millions de dollars dans des entreprises exploitant les énergies fossiles, pétrole, gaz et même charbon, indique le Daily Caller. De quoi faire dire à James Delingpole, analyste du site Breitbart.com que cela en fait « soit un énorme menteur, soit un flagrant hypocrite, soit un scandaleux cynique – ou les trois à la fois, puisque personne d’autre au monde n’a autant fait campagne contre le changement climatique ». Ces prises de participation dans les énergies fossiles contredisent les promesses tonitruantes de Georges Soros selon lesquelles il utilise sa fortune pour éliminer les industries pétrolières, gazières et charbonnières, sous prétexte qu’elles menacent la planète en accélérant le changement climatique.
 

Georges Soros avait alloué 36 millions de dollars aux organisateurs des marches populaires pour le climat

 
La dernière gesticulation en date du milliardaire américano-hongrois contre le « changement climatique » supposément anthropique remonte au 29 avril 2017 lors de son soutien aux « marches populaires pour le climat » au 100e jour de la présidence de Donald Trump, bête noire de George Soros. Ce dernier a alloué quelque 36 millions de dollars à ses organisateurs, de 2000 à 2014, rapporte le Media Research Center. Comme son bon ami Tom Steyer, autre milliardaire environnementaliste qui a fait une grosse partie de sa fortune dans les énergies fossiles, George Soros incarne exactement le « fais ce que je dis, pas ce que je fais ». Car si l’on est vraiment persuadé de la pertinence du changement climatique d’origine humaine, alors les énergies fossiles sont évidemment l’adversaire principal. Qu’un défenseur forcené du « climat » fasse de l’argent en spéculant sur elles « fait penser à un vegan s’empiffrant de foie gras ou à un prêtre catholique en pleine adoration du diable », ironise James Delingpole.
 
Car le premier acte de foi des climato-alarmistes est le suivant : « De carburants fossiles tu ne brûleras point car en le faisant l’humanité relâche dans l’atmosphère des quantités inédites de dioxyde de carbone qui réchauffent la planète à des niveaux catastrophiques. » Les grands prêtres de la cause, de l’ONG Greenpeace au quotidien gauchiste britannique The Guardian, dans le sillage d’une étude pseudo-scientifique publiée par Nature en 2015, font rentrer dans les cervelles que 80 % des ressources en carburants fossiles doivent rester enfouies faute de quoi la catastrophe climatique sera inévitable.
 

Convaincu par Soros et le climato-alarmisme, Lou Allstadt, ex-dirigeant de Mobil, estimait que les énergies fossiles « seront dépassées »

 
Et tout le monde a suivi Soros et consorts, des grandes institutions financières aux gouvernements, y compris les grandes compagnies pétrolières. C’est ainsi que Lou Allstadt, ancien dirigeant de Mobil, commentait en 2016 dans le Guardian le désengagement supposé de capitaux du secteur des énergies fossiles à hauteur de 5.200 milliards de dollars : « Ces désinvestissements nous rapprochent du moment où les énergies fossiles seront dépassées et les énergies propres dominantes. »
 
« Il est donc clair que George Soros sait des choses qu’ils ne savent pas… Peut-être que l’énergie propre n’est-elle pas l’avenir, après tout », ironise James Delingpole. Ce dont George Soros est aussi parfaitement conscient, c’est que les carburants fossiles sont particulièrement bon marché en ce moment. Finalement, tout l’argent dont il a abreuvé les associations anti-énergies fossiles apparaît aujourd’hui comme un bon investissement : on achète quand la rumeur (qu’on finance) parle de faillite, tout en sachant que les cours se redresseront ensuite.
 

Georges Soros n’a pas seulement investi dans le pétrole et le gaz, mais aussi dans le charbon !

 
Le plus savoureux dans l’affaire est que Georges Soros n’a pas seulement investi dans des entreprises du secteur pétrolier et gazier, mais aussi dans le charbon, alors qu’il s’était dressé contre lui en 2009 à Copenhague lors du Sommet sur le climat en assénant que s’il n’existait pas de baguette magique pour le climat, « il existait une arme létale : le charbon ». Or, qu’a fait notre donneur de leçons climato-mondialiste au dernier trimestre 2017 ? Il a investi 4,7 millions de dollars dans Peabody Energy Corporation, le plus important extracteur de houille aux Etats-Unis, qui a vendu 188 millions de tonnes de charbon aux centrales électriques en 2016, extraites des 23 mines qu’elle possède aux Etats-Unis et en Australie. Pendant ce temps, au dernier Forum Economique mondial de Davos, Georges Soros déclarait : « Je ne veux pas entrer dans les détails du changement climatique car nous savons bien ce qui doit être fait. Nous possédons les connaissances scientifiques ; c’est la volonté politique qui manque, particulièrement dans l’administration Trump. »
 
 Les décisions d’investissement de Soros sonnent comme un aveu de défaite. S’il ne veut pas entrer dans les « détails » du supposé réchauffement climatique, c’est qu’ils pourraient se révéler très embarrassants. Et – grâce au retour de ce « beau charbon propre » célébré par Trump – de moins en moins rentables.
 

Matthieu Lenoir