A mesure que les idées portées par le lobby LGBT sont imposées partout dans le monde, les témoignages de la souffrance d’adultes élevés par des paires homosexuelles et opposés à la légalisation du « mariage » homosexuel se multiplient. L’Américaine Heather Barwick vient de livrer le sien, particulièrement puissant. Elevée par deux lesbiennes, elle ne s’est jamais rebellée contre ces deux femmes. En réalité, elle éprouve un amour profond et sincère pour celles qui l’ont élevée et soutenait même le « mariage » homosexuel lorsqu’elle était encore jeune.
C’est après s’être mariée elle-même et avoir découvert l’amour que son mari porte à leurs quatre enfants qu’elle a réalisé sa souffrance, et le fait que les deux sont nécessaires : un père et une mère.
C’est en se mariant que Heather Barwick a découvert la souffrance liée à l’absence d’un père
Le 17 mars, elle livrait son témoignage au site américain The Federalist :
« Vous souvenez-vous du livre Heather avait deux mamans ? C’était moi. Ma mère, sa partenaire et moi vivions dans une adorable petite maison dans une banlieue située dans une région très libérale et ouverte d’esprit. La partenaire de ma mère m’a toujours traitée comme sa propre fille. Avec elle, j’ai également hérité de leur communauté très soudée d’amis lesbiennes ou homosexuels. Ou peut-être ont-ils hérité de moi ? (…)
« Je vous écris (à la communauté homosexuelle) parce que je me suis rendue compte de ceci : je ne soutiens pas le mariage gay. Mais ce n’est sans doute pas pour les raisons que vous imaginez.
« Ce n’est pas parce que vous êtes gays. Je vous aime tant ! C’est à cause de la nature de la relation homosexuelle elle-même. »
En voyant l’amour de son mari pour ses enfants, Heather Barwick s’est opposée au mariage homosexuel
Heather Barwick raconte qu’elle soutenait le « mariage » gay lorsqu’elle avait 20 ans, avant que son mari et ses enfants ne lui permettent de « voir la beauté et la sagesse du mariage traditionnel et du fait d’être parents ».
Elle affirme que les défenseurs du mariage homosexuel privent l’enfant d’un père ou d’une mère, sous le prétexte que cela ne fait pas de différence. Elle affirme fortement que c’est faux et lance un message aux homosexuels : « Un grand nombre d’entre nous, un grand nombre de vos enfants souffrent. L’absence de mon père a créé un grand vide en moi, et ce manque de père, je le ressens chaque jour… Une autre mère ne pourra jamais remplacer le père que j’ai perdu. »
Elevée par deux lesbiennes, Heather Barwick n’a jamais cessé de chercher son père
Pendant que les femmes de sa vie refusaient d’avoir un homme, la petite Heather Barwick n’a jamais cessé de chercher « désespérément » un père : c’est un désir qu’elle décrit comme « inextinguible ».
Heather Barwick reconnaît que certains couples composés d’un homme et d’une femme sont malheureux et que beaucoup divorcent, causant de nombreuses souffrances à leurs enfants, mais vivre avec des parents de même sexe est pour elle la pire des souffrances qui puisse être imposée à un enfant.
D’autant plus, précise-t-elle, qu’un enfant adopté, ou un enfant de divorcés a le droit de dire qu’il souffre : « Pas nous », confie cette jeune femme.
« La structure familiale la plus fructueuse est celle dans laquelle les enfants sont élevés tant par leur mère que par père » : elle l’a appris dans sa chair. « Le mariage gay ne redéfinit pas seulement le mariage, mais également la parenté », ose-t-elle dire.
Heather Barwick regrette que la souffrance des enfants élevés par des homosexuels soit niée
Pourquoi ? Parce que « cela promeut et normalise une structure familiale qui nous prive de quelque chose de précieux et de fondamental. Cela nous prive de quelque chose dont nous avons besoin, alors que l’on nous répète que nous n’avons pas besoin de ce que nous désirons naturellement et profondément. On nous répète que ça va aller. Mais ce n’est pas vrai, nous souffrons », explique Heather Barwick.
Un témoignage plus désarmant encore pour les activistes LGBT que ne le sont certains témoignages plus virulents, écrits par des adultes conscients de leur souffrance depuis l’enfance…
Certains d’entre eux ont d’ailleurs été obligés d’écrire sous pseudonyme, craignant ou subissant déjà les représailles d’activistes homosexualistes, qui ont décidemment une définition bien à eux de la « tolérance » et de la « liberté » : la souffrance de ces enfants n’a que peu d’importance…