Derrière le recomptage des voix pour déstabiliser Trump, l’argent de Soros

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A gauche, l’avocat de l’équipe Clinton, Marc Elias, financé par George Soros

 
La candidate écologiste aux présidentielles américaines Jill Stein, qui a obtenu 0,98 % des suffrages, a demandé le recomptage des voix dans le Wisconsin. Cette obscure candidate, descendante d’une famille juive russe mais agnostique déclarée, est désormais rejointe par Hillary Clinton, qui s’est aussi dite prête à soutenir d’autres recomptages de voix : en Pennsylvanie et dans le Wisconsin. Chacun de ces trois Etats était tombé dans l’escarcelle de Donald Trump, faisant pencher définitivement l’élection en sa faveur, au grand dam des Démocrates. L’objectif est moins de contester un résultat – l’avance de Trump est chaque fois trop importante –que de dépasser la date-limite de transmission des résultats fixée pour l’élection formelle, par les grands électeurs, du candidat républicain. Il s’agit in fine de rendre la désignation de Trump plus difficile et donc d’en saper la légitimité. Mais ces manœuvres de recomptage ont un coût. Pour les financer, la fortune de l’inévitable milliardaire globaliste et nihiliste Georges Soros est là.
 

Cent mille voix de plus pour Trump, le recomptage ne changera rien

 
L’équipe de campagne de Clinton sait parfaitement qu’elle n’a aucune chance de renverser le verdict dans les trois Etats concernés. Elle a même fait savoir qu’elle ne voyait « aucun signe évident » de fraude. Elle prétexte innocemment qu’il s’agit pour elle d’assurer ses électeurs qu’elle veut vérifier que des fraudes téléguidées par la Russie (sic) n’aient pas affecté le résultat, explique doctement le New York Times. Un prétexte qui pourrait, dans l’opinion, se retourner contre l’épouse Clinton, la faisant passer non seulement pour une mauvaise perdante mais aussi pour quelqu’un qui prend les Américains pour des imbéciles.
 
L’avocat de l’équipe Clinton est Marc Elias. Il sait pertinemment que les 100.000 voix, au total, qui ont fait la différence dans les trois Etats concernés ne peuvent être le résultat d’une fraude. Rien à voir avec la victoire contestée de Georges W. Bush en Floride en 2000, où le Républicain ne l’avait emporté que par 537 voix d’avance, entraînant une longue contestation.
 

L’argent de Soros pour l’entreprise de recomptage de Jill Stein

 
Mme Clinton se joint à l’entreprise de l’écolo-gauchiste Jill Stein sans avoir à en prendre l’initiative, nouvelle marque de lâcheté qui laissera des traces. Elle soutiendra le décompte en Pennsylvanie et dans le Wisconsin… si Mme Stein le demande. Un groupe de scientifiques de l’informatique et d’avocats spécialisés dans les questions électorales ont fortement suggéré au comité de campagne de Clinton d’entreprendre des contestations, dans un article du New York Magazine signé Gabriel Sherman, la semaine dernière. Plus frappant encore, elle se lance dans cette entreprise de déstabilisation d’un président élu suivant les règles bicentenaires du fédéralisme américain – chaque Etat, doté d’une part de souveraineté, se donne entièrement à l’un ou l’autre candidat, à deux exceptions près – avec l’argent de Soros. Georges Soros, l’homme de toutes les déstabilisations antinationales, le milliardaire mû par la haine de l’identité des peuples occidentaux qui n’en est pas à son coup d’essai contre les lois électorales américaines.
 
Car l’avocat de Clinton, Marc Elias, n’en est pas à sa première attaque contre le système. Cet avocat sénior du cabinet Perkins Coie, explique Aaron Klein sur le site Breitbart.com, s’en est déjà pris aux lois de découpage des circonscriptions dans plusieurs Etats. Chaque fois, il agit sous perfusion financière de Georges Soros. Il a ainsi reçu 5 millions de dollars pour faire récuser les découpages entrepris depuis 2010 dans des Etats gouvernés par les Républicains. Prétexte : ces dispositions diminueraient le poids de circonscriptions acquises au parti démocrate, peuplées de Noirs, de Latinos et de jeunes électeurs, en concentrant leur électorat sur un seul siège.
 

Une série de fondations et d’activistes financés par Soros

 
Par ailleurs, le groupe de scientifiques de l’informatique et d’avocats spécialisés évoqué plus haut, « inclut le juriste spécialisé dans le droit électoral John Bonifaz, ainsi que J. Alex Halderman, directeur du centre pour la sécurité informatique et sociétale de l’Université du Michigan », explique le New York Magazine. Or Bonifaz est le fondateur de l’Institut national pour le droit électoral (NVRI). Et devinez qui est derrière le financement du NVRI ? Parmi les vingt-quatre donateurs, l’Open Society de Georges Soros, la Tides Foundation, largement financé par la précédente, et la Joyce Foundation, qui a travaillé en partenariat avec les fondations de l’Open Society sur de nombreux sujets. Cerise sur le gâteau, un certain Barack Obama a été rétribué au titre de membre du conseil d’administration de la Joyce Foundation pendant huit années, de 1994 à 2002. La Joyce fut un important financeur du groupe d’activistes gauchistes Media Matters For America, financé par… Soros.
 
Notons enfin que l’auteur du papier du New York Magazine relayant l’appel au recomptage des voix, le jeune Gabriel Sherman, fut le boursier de Bernard L. Schwartz au think tank New America, lui-même cofinancé par l’Open Society de Georges Soros ainsi que par le fils de ce dernier, Jonathan Allan Soros. Sherman est l’auteur d’une étude au vitriol contre la chaîne conservatrice Fox News, The Loudest Voice in the Room. C’est son papier dans le New York Magazine qui, selon Politico, a décidé l’écolo-gauchiste Jill Stein à lancer une souscription à hauteur de 2,5 millions de dollars pour financer le recomptage.
 

Matthieu Lenoir