Le FID, créé par douze mouvements indépendantistes des territoires d’outre-mer français à l’issue d’un « congrès des dernières colonies françaises » tenu en Nouvelle-Calédonie, prétend « obtenir le statut de membre observateur du Mouvement des non-alignés, ainsi que l’inscription de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Corse sur la liste des pays à décoloniser de l’ONU ». Il a déposé une charte constitutive où l’on peut lire : « L’heure est venue de faire front pour conduire nos nations à leur pleine souveraineté. » Le FID comprend le FLNKS, l’Union pour la libération de la Guadeloupe (UPLG), le Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale (MDES) de Guyane, le Parti pour la libération de la Martinique (Palima) et les Polynésiens du Tavini Huiraatira. Hors outre-mer français, la charte est signée par les Corses de Nazione et des représentants de deux territoires néerlandais, Bonaire et la partie sud de l’île de Saint-Martin (Sint Maarten). L’Azerbaïdjan soutient ce mouvement de subversion contre la France par l’intermédiaire notamment du BIG (Baku Initiative Group). Son directeur, Abbas Abbasov, a publié une vidéo accusant la France de « violation des droits de l’homme » et de « répression brutale » lors des violences commise en Nouvelle-Calédonie par les indépendantistes. A Nouméa, le président du Palima martiniquais, Francis Carole, a officiellement reconnu que le FID est également soutenu par l’Institut cubain pour l’amitié entre les peuples. On se croirait revenu au temps de l’URSS !