Etats-Unis : de plus en plus de femmes utilisent des contraceptifs de longue durée

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L’utilisation des contraceptifs de longue durée est en forte hausse aux Etats-Unis : un nombre croissant de femmes ont recours aux dispositifs intra-utérins ou aux implants qui assurent une « protection » contre la grossesse allant d’un à cinq ans. Si ces moyens demeurent marginaux par rapport à d’autres moyens de contraception artificielle, leur progression rapide, notamment chez les plus jeunes, est annonciatrice de changements à venir. En 2002, 1,5% des femmes américaines de 15 à 44 ans utilisaient un contraceptif de longue durée : cette proportion est passée à 7,2% en 2011-2013.
 
Il faut dire que depuis plusieurs années déjà, les autorités sanitaires et les médias vantaient les mérites de ces contraceptifs que les femmes peuvent « oublier » une fois le stérilet posé ou l’implant placé sous la peau. Ils assurent une stérilité « réversible » : leur efficacité dans les conditions d’utilisation réelles est plus grande que celle des autres formes de contraception. Ainsi la pilule, très efficace sur le papier, l’est moins dans la réalité du fait des oublis – voire des arrêts volontaires, en raison de ses effets secondaires pénibles.
 

Les contraceptifs de longue durée sont potentiellement abortifs

 
Le fait que ces contraceptifs de longue durée doivent leur efficacité à une action contragestive – qui empêche la nidation de l’embryon déjà conçu – prévue en cas d’échec de l’empêchement de l’ovulation, n’est évidemment pas mis en avant. On ne saura jamais combien d’avortements très précoces ont été provoqués par l’utilisation de ces moyens au long cours.
 
Le stérilet, très populaire au cours des années 1970, avait connu un déclin important en raison de ses effets secondaires ; par ailleurs il n’était pas recommandé aux femmes n’ayant jamais eu d’enfant. Aujourd’hui, même les adolescentes se voient proposer ce type de contraception, tout comme les implants, signale le Dr Deborah Nucatola de la Fédération américaine du Planning familial.
 

Etats-Unis : la propagande continue en faveur de contraceptifs aux effets secondaires pénibles ou dangereux pour les femmes

 
Et ce malgré un cortège, toujours et encore, d’effets secondaires et de problèmes qui vont de la migration de l’implant à la prise de poids et aux migraines, et même, pour les stérilets, à la perforation de l’utérus. Dépression, baisse de la libido et autres problèmes sont liés aux implants. Il faut souffrir pour être un objet sexuel toujours disponible et sans risques pour la responsabilité de l’homme !
 
Aujourd’hui, ce sont surtout les femmes de 25 à 34 ans qui optent pour la stérilisation réversible de longue durée : elles sont 11% aux Etats-Unis à affirmer y avoir recours. Cette proportion tombe à 5% pour les 15 à 24 ans et aussi pour les 35 à 44 ans, mais elle est toujours sur une courbe ascendante.