Emmerson Mnangagwa est rentré au pays, provoquant des scènes de délire lorsqu’il a qualifié Robert Mugabe d’« ancien président ».
Mais c’est sans élections et en tant que membre du ZANU-PF que le « Crocodile » refait son entrée dans la vie politique du Zimbabwe, affirmant que c’est sur ordre de Mugabe qu’il a fait l’objet d’une tentative d’empoisonnement. Celui qui a été le délégué du tyran affirme être parti vers l’Afrique du Sud pour cette raison, et qu’il a décidé d’agir « plutôt que d’attendre qu’ils ne m’éliminent », a-t-il lancé. Il est vrai que l’épouse de Robert, Grace, avait qualifié l’impétrant de « serpent » qu’il fallait écraser pour éviter qu’il n’essaie de prendre la place de son mari. Mugabe l’avait renvoyé de son poste le 6 novembre.
C’est dès vendredi que Mnangagwa reprendra le rôle de chef de l’Etat ; par intérim et moyennant force promesses de démocratie, de paix, de travail pour tous.
Qui vivra verra !