Les adolescents transgenres sont influencés par internet, sujets aux troubles mentaux, établit une étude de Lisa Littman, censurée par la Brown University

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Les adolescents qui « décident » de changer de sexe le font majoritairement sous l’influence d’internet et de « groupes d’amis » qui s’identifient comme transgenres. C’est ce que révèle une nouvelle étude, qui déchaîne les critiques des militants du relativisme sexuel et de la destruction des identités naturelles. Plus encore : le travail mené par Lisa Littman, professeur assistante de sciences du comportement à la Brown University de Providence au Rhode Island, publiée par PLoS One, établit aussi que la plupart des jeunes gens qui se qualifient de transgenres ont au préalable été diagnostiqués comme souffrant de troubles mentaux. Leur choix accentue leur isolement. L’étude a été censurée par la Brown University à la suite de pressions du lobby transsexuel.
 

Les adolescents devenus transgenres, gros consommateurs d’internet et de médias sociaux

 
Cette étude, qui a concerné 256 familles et s’est concentrée sur des adolescents majoritairement de sexe féminin, a relevé que 87 % des jeunes personnes notifiées comme transgenres par leurs parents avaient effectué leur « coming out » après avoir consacré un temps croissant à visionner des sites internet et des médias sociaux, avec des groupes d’amis dominés par des individus souhaitant changer de sexe ou l’ayant fait. La plupart des adolescents qui ont fini par se qualifier de transgenres ont enregistré par la suite une forte hausse de popularité parmi leurs pairs.
 
Parmi les adolescents dont les parents ont participé à l’étude, 62,5 % s’étaient vu diagnostiquer au moins un trouble mental préalablement à leur décision de changer d’identité sexuelle. Dans 36,8 % de leurs groupes d’amis, la majorité des membres sont identifiés comme ayant « franchi le pas » du changement d’identité sexuelle. Lisa Littman poursuit : « La constatation la plus fréquente est que la santé mentale de l’adolescent ou du jeune adulte et la relation parent-enfant se sont dégradées après le coming out transgenre ».
 

Les adolescents transgenres réduisent leur temps passé avec leur famille, note Lisa Littman

 
De fait, les adolescents transgenres rapportent une série de conséquences de leur décision, parmi lesquelles une méfiance manifestée envers elles par les personnes non-transgenre (22,7 %), la réduction du temps passé avec des personnes non-transgenre (25 %), la volonté de s’isoler de leurs familles (49,4 %) et celle de n’accepter d’informations sur le changement d’identité sexuelle qu’à partir de sources transgenres. Lisa Littman s’est interrogée sur la raison pour laquelle le nombre de jeunes filles parmi les transgenres au Royaume-Uni avait bondi de 41 % à 69 % entre 2009 et 2017. Elle a ainsi relevé que parmi ces adolescentes sans histoire ancienne de perturbation identitaire cliniquement établie, leur décision survenait « après une période d’immersion dans des sites internet de niches, consécutive à l’annonce de décisions similaires par des amies ».
 
L’apparition de troubles du genre, explique Lisa LIttman, « semble survenir dans un contexte d’appartenance à un groupe de pairs dans lequel une, plusieurs ou même toutes les amies disent être avoir pris conscience de leur perturbation ou être devenues transgenres dans le même laps de temps ».
 

Les deux-tiers des adolescents transgenres diagnostiqués de troubles mentaux avant leur décision

 
Près des deux-tiers des adolescents transgenres dont les parents ont participé à l’étude ont été diagnostiqués d’au moins un trouble mental du développement préalable à leur affirmation d’une volonté de changement d’identité sexuelle. Par exemple, près de la moitié ont tenté de se blesser ou ont subi un traumatisme important. « La contagion par des pairs est associée avec des syndromes dépressifs, des troubles de l’alimentation, des agressions, des brimades ou l’usage de drogues », explique Littman. En matière de troubles de l’alimentation, elle cite en particulier les sites internet qui prônent des pertes de poids excessives, font de ces troubles des éléments d’identification, offrant des stratégies de contournement de l’action des parents et des médecins pour continuer à perdre du poids. « Si ces mécanismes sont mis en œuvre dans un contexte de troubles de l’identité sexuelle, cela complique grandement l’évaluation et le traitement des adolescents et jeunes adultes concernés », relève l’auteur de l’étude.
 
Côté statistiques, l’étude a établi que 76,5 % des parents considèrent que leur enfant transgenre commet une erreur. Selon son évaluation, 33,7 % des adolescents et jeunes adultes concernés avaient dit avoir sollicité une modification médicale ou chirurgicale simultanément à l’annonce de leur décision de changer d’identité sexuelle, ce qui est particulièrement inquiétant. 67,2 % ont dit à leurs parents qu’ils souhaitaient recevoir des traitements hormonaux, et 53,4 % qu’elles souhaitaient une opération chirurgicale. Près du tiers (31,2 %) ont évoqué l’argument du suicide pour convaincre leurs parents d’accepter leur traitement. 55,9 % estiment que leur changement de sexe résoudra leurs problèmes sociaux, universitaires, professionnels ou de santé mentale.
 

Le lobby des transgenres a fait censurer l’étude de Lisa Littman par la Brown University

 
Comme il se devait, les militants de la cause transgenre et du dogme mégalomane et nihiliste de l’autocréation de la personne ont condamné le travail de Lisa Littman, poussant la Brown University à la censurer. Prétexte invoqué par les autorités académiques : « Les conclusions de ces travaux seraient susceptibles d’être utilisées pour saper les efforts destinés à aider les jeunes personnes transgenres et pour perturber l’avenir des membres de la communauté transgenre. »
 
La réalité ne convient pas ? Changeons la réalité. Comme on prétend pouvoir changer de sexe.
 

Matthieu Lenoir