L’association Pour une Mobilité Sereine et Durable (PUMSD) dénonce les « dos d’âne » qui ponctuent si péniblement de nombreuses communes des Alpes-Maritimes et du Var. Son porte-parole, Thierry Modolo, assure que dans ces départements, « malheureusement, rien n’est conforme à la réglementation » – notamment parce que lesdits ralentisseurs sont installés sur des voies accueillant plus de 3.000 véhicules par jour en moyenne. C’est interdit, tout comme la construction des dos d’âne sur les voies de transport public ou de desserte de centres de secours, les conditions n’étant généralement pas respectées. Usants pour les suspensions des voitures et les dos des passagers, dangereux pour les deux-roues, polluants du fait de la surconsommation de carburant qu’entraînent accélérations et ralentissements, ces obstacles à la conduite fluide n’en sont pas moins adulés par les maires. Reinformation.tv leur avait consacré ce vidéo-reportage en 2016. Il n’a rien perdu de son actualité.