L’autisme est un atout dans la Silicon Valley

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Glenn Gould (sujet, selon Peter Ostwald, du syndrome autistique d’Asperger).

 
Les autistes sans déficience intellectuelle capables d’une grande attention aux détails et d’une concentration supérieure à la moyenne sont recherchés par une start-up informatique comme MindSpark, qui voit en est un « énorme réservoir de salariés talentueux que peu de monde regarde ». L’entreprise a déjà recruté 27 analystes qui peuvent gagner entre 35.000 et 50.000 dollars par an, ayant pris soin de créer « les aménagements dont les adultes autistes ont besoin ».
 
C’est ce qui permet de tirer profit de leurs talents parfois exceptionnels en sciences, en mathématiques ou en technologies, sans les soumettre aux obligations sociales qui vont de soi dans les emplois normaux et en les aidant, si nécessaire, à manger et dormir en temps voulu et à respecter les horaires de travail.
 
Travailleurs fidèles, une fois qu’ils ont été embauchés, ils ont l’avantage d’aborder des problèmes d’une manière différente des autres employés, comme l’explique la responsable d’un programme analogue au Danemark.