C’est ce qu’il déclaré lors d’une conférence théologique à Vienne le 19 octobre dernier à propos d’Amoris laetitiae. Lui que le François considère comme l’interprète authentique de l’Exhortation apostolique donne ainsi à croire qu’il est favorable au remariage de certaines personnes divorcées même en l’absence d’une déclaration de nullité.
 
Assurant que l’exhortation est « fermement enracinée dans la tradition », il a ajouté que « l’enseignement de l’Eglise se développe, mais il se développe de manière organique. On continue de l’écrire. »
 
Alors que « les expériences changent », il a répété qu’il fallait regarder chaque cas de manière plus précise. Pour sa propre mère, il souligne qu’il aurait trouvé cela difficile, tout comme ses frères et sœurs, de la voir se remarier. Mais il a précisé :
 
« C’est une chose lorsqu’une personne est prête à s’engager sur un chemin avec cette femme avec ses quatre enfants, et lorsqu’une personne quitte volontairement une famille et brise ainsi la relation. »
 
Le cardinal a ainsi laissé entendre qu’un remariage pouvait être bon et que la partie lésée lors de l’échec d’un mariage peut faire comme si le lien sacramentel, indissoluble, n’existait pas.
 
Est-il nécessaire de préciser que cela va directement à l’encontre de l’enseignement du Christ ?