Les chimpanzés ne sont pas des personnes

C’est une Cour américaine qui le dit. Et forte de cette découverte, la Cour d’appel de New York a décidé que ces primates n’ont pas les mêmes droits que les hommes, au grand dam de leurs défenseurs qui plaidaient pour leur « droit fondamental » de vivre en société.
 
L’habeas corpus, c’est pour les gens, pas pour les animaux. Bonne nouvelle pour les chimpanzés, finalement ; : « Contrairement aux êtres humains, les chimpanzés n’ont aucun devoir, ne sont soumis à aucune responsabilité sociale et ne peuvent être tenus légalement pour responsables de leurs actes. Par conséquent, ils ne peuvent pas prétendre aux mêmes droits que les humains. » La condition humaine est à la fois plus glorieuse et plus compliquée… Et si les juges avaient observé que les chimpanzés n’ont ni âme ni conscience (contrairement aux juges eux-mêmes) ? C’est cela, l’important ! Et c’est un grand pas en arrière pour les partisans de l’abolition des frontières d’espèce et du droit global du vivant, du panthéisme global.