L’archevêque de Chicago, le cardinal Blase Cupich, vient ès qualités de soutenir l’adoption d’enfants par des paires de même sexe. Il a publié sa chronique dans la revue Outreach, qui fait autorité pour les « catholiques LGBTQ ». Il y écrit notamment : « Beaucoup de nos sœurs et frères catholiques LGBTQ accordent de l’importance à la vie communautaire. Ils sont convaincus (…) qu’ils ont quelque chose non seulement à recevoir, mais aussi à donner, que nous devons reconnaître et accueillir. De nombreuses personnes LGBTQ apprennent et connaissent également ce qu’est l’amour sacrificiel lorsqu’elles assument le rôle de parents d’enfants qui, autrement, n’auraient pas de foyer. » Ce texte fait dresser les cheveux sur la tête quand on se remémore les nombreux cas d’enfants adoptés par des gays qui leur servent de jouets sexuels. Mais il est vrai que Cupich est l’un des modernistes les plus déjantés de la garde rapprochée de François. En janvier 2020, à Mundelein dans l’Illinois, il bénissait une « danse du lion », cérémonie païenne chinoise, en hors-d’œuvre d’une de ses messes. En décembre 2021, il restreignait l’usage du missel traditionnel. En mai 2024, il réclamait une réforme synodale de l’Eglise. Et, après les terribles révélations sur les méfaits sexuels de l’ex-cardinal McCarrick, interrogé sur la réaction plus que mole de François, il avait eu le culot de répondre : « Le pape a un programme plus ample. Il doit continuer à s’occuper d’autres choses, parler de l’environnement, de la protection des migrants et poursuivre le travail de l’Eglise. (…) On ne va pas tomber dans un trou de lapin sur ces choses-là. » Trou de lapin ! Cupich a manifestement besoin qu’on prie pour lui.