Des collégiens récompensés pour l’invention de préservatifs qui changent de couleurs au contact d’une IST

Des collégiens récompensés pour l’invention de préservatifs qui changent de couleurs au contact d’une IST
 
Ils s’appellent Daanyaal Ali, Muaz Nawaz et Chirag Shahqui, ont entre 13 et 14 ans, suivent normalement leur cursus de collégiens, et ils viennent de se faire remarquer au Royaume-Uni. Ces trois adolescents viennent d’inventer un préservatif « intelligent » qui change de couleur au contact d’infections sexuellement transmissibles… Les trois enfants précoces voient dans leur invention « un nouveau moyen de détecter les IST, afin d’aider les prochaines générations ».
 
Il paraît que cela permettra d’éviter la « gêne » d’aller se faire tester en laboratoire. Parce que c’est mieux, évidemment, en présence d’un partenaire…
 

Les préservatifs changent de couleur au contact d’une infection sexuellement transmissible (IST)

 
Le préservatif change de couleur en fonction de la souche bactérienne avec laquelle il entre en contact : jaune pour l’herpès, vert pour la chlamydia, bleu pour la syphilis et violet pour le papillomavirus.
 
Et l’invention leur a valu les félicitations du cortège des progressistes : ils ont remporté le concours TeenTech, empoché l’équivalent de 1.400 euros et un voyage pour Buckingham Palace…
 
Leur invention a de grandes chances d’être brevetée et d’être mis à disposition du commun des mortels dans les magasins…
 

Les collégiens ont été récompensés pour un concept difficile à mettre en œuvre

 
« Nous voulions faire quelque chose qui permette de détecter de manière plus sûre les IST, de sorte que les gens puissent agir en conséquence, sans devoir d’abord en passer par des examens avec un médecin », a expliqué Daanyaal Ali, 14 ans.
 
Une question pour ces petits génies et les adultes inconscients qui les félicitent : que se passe-t-il quand le préservatif vire au vert ? On assassine son partenaire d’un soir qui ose refiler son infection ? On rompt avec la personne que l’on aime ? Que veut dire « agir en conséquence » alors qu’il est peut-être déjà trop tard ?
 
Mais surtout : si estime avoir besoin de tels gadgets à treize ou quatorze ans, c’est qu’on court déjà tous les risques d’attraper une IST…
 
Notez que l’invention pose un certain nombre de questions : les techniques requises dans la vraie vie seraient encombrantes et ne pourraient sans doute pas réagir au quart de tour. L’invention en est au stade du « concept ». Et à ce titre elle est plutôt bien payée…
 

Béatrice Romée