Le problème avec les Universités catholiques aujourd’hui est qu’elles oublient souvent d’être catholiques. On l’a vu récemment pour celle de Louvain en Belgique qui vient d’abandonner sa messe de rentrée pour s’adapter au monde. Depuis 2024, celle de Santa Clara, elle, envoie des étudiants en fin d’études de psychologie faire un stage à la clinique de soins d’affirmation de genre du comté de Santa Cara, qui fournit de tels « services » aux enfants dès l’âge de cinq ans. L’université dite encore catholique écrit de ce partenariat qu’il est une « étape importante » pour ses étudiants en psychologie. Selon le docteur Mike Artigues, président de l’American College of Pediatricians, les soins affirmant le genre » consistent en « des interventions sociales, chimiques et chirurgicales qui confirment une illusion et nuisent irréversiblement à l’enfant ». Et d’ajouter : « Les facultés de médecine, les universités et les écoles de médecine forment les esprits de demain, tant pour la médecine que pour la société en général. L’enseignement qui y est dispensé est censé être fondé sur des données probantes et exempt de toute controverse. Ce n’est certainement pas le cas de ce qui est considéré comme la norme de soins pour le traitement des enfants atteints de dysphorie de genre. » Ce n’est pas non plus conforme à la doctrine catholique.