Ce sont des êtres humains ; la simple utilisation du mot « migrants » revient d’une certaine manière à dire qu’ils n’ont pas de droits. Ils ont tous des droits comme nous avons des droits ».
C’est ce qu’a déclaré Zeid Ra’ad al Hussein, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, avant de comparer le langage utilisé par les responsables européens pour parler des migrants et le langage utilisé juste avant l’Holocauste. Il pointait notamment le refus, lors de la conférence d’Evian en 1938, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australie d’accepter des réfugiés juifs au motif qu’ils perturberaient trop l’économie.