Sous le nom de Parade de l’égalité, la Gay pride de Varsovie est soutenue et financée par des Occidentaux en Pologne

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La dernière Gay pride polonaise s’est déroulée le samedi 9 juin à Varsovie. Pour l’occasion, la compagnie californienne Google, qui y avait son char, avait tracé aux couleurs de l’arc-en-ciel LGBT le parcours de la Parade de l’Egalité sur Google Maps, en indiquant l’heure du départ de la manifestation homosexuelle. Dans le moteur de recherche Google.pl, les résultats pour certains mots et expressions s’affichaient ce jour-là sous un bandeau arc-en-ciel. Outre certaines grandes compagnies occidentales – notamment américaines –, nombre d’ambassades étrangères soutiennent elles aussi les efforts d’ingénierie sociale néo-marxiste du lobby LGBT dans la Pologne catholique. Les organisateurs de la Parade de l’égalité le disent sur leur site : « C’est grâce à l’engagement et au soutien des postes diplomatiques étrangers en Pologne – y compris sur le plan financier – que nous pouvons organiser cet événement sous la forme rêvée et exactement comme nous l’avions planifié. »
 
Une lettre ouverte de soutien signée par les ambassadeurs de 40 pays (dont la France) a été remise en mains propres aux organisateurs par son excellence l’ambassadeur d’Autriche. Dans cette lettre, les ambassadeurs s’inclinent devant le « dur travail des LGBTI et autres communautés en Pologne », notamment pour « mettre fin aux discriminations en particulier sur la base de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre ». Plusieurs ambassades avaient leur délégation à la Parade de l’égalité varsovienne. C’était le cas par exemple, comme les autres années, les ambassades des Etats-Unis et du Royaume-Uni. L’ambassade de la République d’Irlande, gouvernée par un Premier ministre homosexuel, était même partenaire officiel de l’événement. Et c’est malgré tout plus surprenant encore que le soutien de l’organisation pro-avortement et pro-LGBT de la nébuleuse sorosienne Amnesty International, également partenaire officiel.
 

Accenture, le censeur de réseaux sociaux, fait pression sur ses employés pour qu’ils se rendent à la Gay Pride de Varsovie

 
Les ambassades ne sont toutefois pas le seul vecteur de l’ingénierie sociale conduite depuis l’étranger. Outre Google, d’autres entreprises anglo-saxonnes sont à l’œuvre. C’est le cas par exemple d’Accenture, dirigée par le Français Pierre Nanterme depuis son siège de Dublin, en Irlande. La posture idéologique d’Accenture mérite d’être soulignée car certains réseaux sociaux sous-traitent au bureau de Varsovie de cette société le passage en revue et la censure des messages et commentaires signalés dans plusieurs langues (dont le français).
 
Quelques jours avant l’édition 2018 de la « marche des fiertés » varsovienne, la direction d’Accenture a envoyé à ses employés le message suivant : « Pour la troisième année de suite Accenture Poland est fière de participer à la Parade de l’égalité de Varsovie, soulignant ainsi notre engagement constant en faveur de l’inclusion, de la diversité et du droit de chacun à être vraiment lui-même au bureau comme en dehors du bureau. Marchez avec nous ! Date : samedi 9 juin 2018. Heure : 14h30. Lieu / Immeuble Proximo II (hall d’entrée), ul. Przyokopowa 26. CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE. Inscrivez-vous ici pour devenir un Allié et contribuer à faire du bureau un endroit meilleur pour vos collègues LGBT. » On notera le terme « Allié » qui sous-entend que celui qui ne s’inscrit pas pour marcher avec l’équipe Accenture à la marche homosexuelle est un ennemi. Ne pas être un Allié a-t-il un impact sur la carrière professionnelle chez Accenture ?
 

Une marque américaine de crèmes glacées et sorbets partenaire officiel de la Parade de l’égalité dans le cadre de sa campagne pour le « mariage gay » en Pologne

 
Un autre soutien notable, c’est celui de la marque américaine de crèmes glacées et sorbets Ben & Jerry’s, partenaire officiel de la Marche de l’égalité du 9 juin dernier. La marque appartient aujourd’hui à la compagnie anglo-néerlandaise Unilever. Ben & Jerry’s a poussé le vice plus loin que les autres partenaires du lobby LGBT polonais, puisqu’il a installé un arc-en-ciel LGBT sous forme d’hologramme place du Saint-Sauveur à Varsovie, en soulignant sur sa page Facebook son côté « incassable ». Entre 2012 et 2015, il y avait un arc-en-ciel en fleurs artificielles aux couleurs LGBT qui avait été installé sur cette place et qui avait été incendié sept fois par des opposants à la propagande LGBT. L’installation de cet arc-en-ciel aux couleurs LGBT devant l’église du Saint-Sauveur à Varsovie avait été un des éléments du programme « culturel » de la présidence polonaise du Conseil de l’UE, alors que l’actuel président du Conseil européen Donald Tusk était Premier ministre.
 
Le maire de Varsovie, membre comme Donald Tusk du parti libéral Plateforme civique (PO), avait soutenu cette provocation LGBT jusqu’au bout, promettant de reconstruire l’arc-en-ciel LGBT autant de fois qu’il le faudra aux frais des contribuables varsoviens.
 
Ben & Jerry’s Pologne accueille aujourd’hui encore les visiteurs de sa page Facebook avec les couleurs LGBT et en présentant fièrement un film avec son hologramme d’arc-en-ciel. Pour compléter son partenariat avec la Parade de l’égalité en collaboration avec des associations LGBT, la marque américaine lance une campagne en faveur du « mariage gay » en Pologne. Elle avait aussi son stand au « village de l’égalité » installé à l’arrivée de la Gay pride varsovienne. Parmi les compagnies représentées à ce « village de l’égalité », il y avait bien sûr Accenture Pologne, Google Pologne, Microsoft Pologne, mais aussi MTV Pologne, Sony Music Pologne, Nielsen, IBM Pologne, Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland.
 
Sous le post Facebook de l’ambassade américaine avec une photo de sa délégation à la Gay Pride varsovienne et un message de soutien, un utilisateur polonais a commenté : « L’ambassade américaine s’ingère dans les affaires intérieures de la Pologne ? On dirait que vous essayez de faire comme les ambassadeurs russes de sinistre mémoire. » C’est un sentiment partagé par de nombreux Polonais face aux pressions occidentales actuelles.
 

Olivier Bault