Grand remplacement : la majorité des Français veut que le prix de l’alcool augmente

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Selon un sondage OpinionWay publié par la ligue contre le cancer, la majorité des Français (54 %) approuverait que l’on augmente le prix des « produits contenant de l’alcool ». Et 58 % voudraient une taxe « pour compenser les dépenses de santé liées à la consommation d’alcool ».
 
Sans doute le sondage est-il commandé par la ligue de cancer et les questions présentées dans le cadre d’une prévention contre ce fléau. Il faut en tenir compte pour examiner ce résultat : les Français sondés ont voulu se montrer citoyens et moraux. 81 % d’entre eux souhaitent que les risques liés à la consommation soient indiqués sur l’étiquette des boissons contenant de l’alcool, et 92 % veulent renforcer la prévention chez les jeunes. Ça ne mange pas de pain.
 

Une majorité de Français pour qu’un prix augmente ? Inouï !

 
Mais qu’une majorité nette souhaite qu’un prix augmente et qu’une taxe soit instaurée signale un grand changement de mentalité des Français sondés. Il ne peut résulter que d’un remplacement de la population, remplacement mental et physique. Ce remplacement est sensible par l’âge, c’est le remplacement des générations. Ce sont les plus jeunes (18-24 ans) qui se disent les plus favorables à l’augmentation du prix de l’alcool. Le fait est d’autant plus notable qu’ils opèrent et manifestent un grand remplacement de la façon de boire, le binge drinking à l’anglo-saxonne commençant à s’installer.
 

L’hostilité à l’alcool signe du grand remplacement

 
Le propre des données d’ensemble et des catégories très vastes est de masquer la réalité des différences et des identités. On peut penser que l’assentiment de la majorité à ce qu’on augmente le prix de l’alcool tient à l’efficacité de la propagande médicale anti alcoolique. C’est sans doute en partie vrai, mais cela n’explique pas tout : en effet, seuls 23 % des Français sondés savent que l’alcool est le deuxième facteur de risque du cancer, et 54 % des Français n’ont pas conscience de prendre un risque en buvant. Il y donc un facteur non médical dans l’éloignement soudain des Français pour l’alcool, et ce facteur est ethnique et culturel : le monde des immigrés musulmans est hostile à l’alcool. Son poids chez les jeunes explique le choix de la catégorie « jeunes ». Une étude conjointe sur la consommation de porc pourrait confirmer la chose.
 

Pauline Mille