L’actuelle présidente communiste de l’Unesco, Irina Bokova, favorite pour devenir secrétaire général de l’ONU

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Les chars russes lors de la parade du 9 mai 2015 à Moscou

L’administration Obama a officieusement mais ouvertement approuvé : le membre de l’ex-parti communiste Bulgare actuellement à la tête de l’Unesco, Irina Bokova sera probablement le prochain secrétaire général de l’ONU, en remplacement de Ban Ki-moon. Elle est en tout cas favorite pour le poste.
 
Radicale et controversée, cette femme politique aux profondes racines communistes, est la préférée des gouvernements mondialistes occidentaux comme des régimes totalitaires du Tiers-Monde pour prendre les commandes de l’ONU. Et ses mérites ne sont pas seulement vantés en raison de ses liens très étroits avec Moscou ou de sa bonne entente avec Obama….
 
Quoi qu’il en soit, toute personne préoccupée par la liberté, les valeurs judéo-chrétiennes, la souveraineté nationale ou les marchés libres devrait s’inquiéter de cette possible nomination à l’ONU.
 

La communiste Irina Bokova, actuellement présidente de l’Unesco, pourrait diriger l’ONU

 
Le dernier gros média à avoir chanté les louanges d’Irina Bokova et appelé sa nomination de ses vœux est le Financial Times, journal toujours bien représenté lors des discrètes réunions du groupe de Bilderberg qui rassemblent les mondialistes du monde entier. « Ce n’est peut-être pas une coïncidence si parmi tous les candidats proposés, Irina Bokova soit considérée comme la favorite», rapporte David Clark, le président de la fondation britannique « Russia Foundation » qui intervient sur le blog du journal économique et dans de nombreux titres de la grande presse anglophone.
 
Dans le Financial Times, Clark défend notamment la candidature d’Irina Bokova en raison de son éducation reçue à Washington et à Moscou, oubliant au passage de préciser que son éducation moscovite s’est faite dans l’Institut des relations internationales du sanglant régime soviétique…
 

Irina Bokova, secrétaire général de l’ONU pour faire advenir un « Nouvel Ordre mondial » ?

 
L’inconnu promu en haut lieu affirme dans sa tribune qu’il faut désormais au poste de secrétaire général des Nations-Unies une personne qui incarne les réalités du XXIe siècle. « L’ancien ordre est en train de mourir et le nouveau est à peine conçu. Quiconque aura la charge de faire advenir ce changement devra posséder des compétences considérables pour faire en sorte que l’ONU soit toujours capable de contribuer à la mise en place d’un Ordre mondial basé sur la règle de droit et assurant la paix », commente encore David Clark.
 
Qui est cette Irina Bokova ? Elle était la semaine dernière à Moscou, entre Vladimir Poutine, le président communiste chinois et bien d’autres dirigeants socialistes et communistes, fêtant la victoire sur le nazisme à grand renfort de drapeaux frappés de la faucille et du marteau…
 
Lors de sa nomination à la tête de l’Unesco, quelques rescapés du goulag avaient élevé la voix : cette nomination était « une honte pour nous tous », disaient-ils.
 

Irina Bokova, membre influent du parti communiste bulgare

 
L’analyste germano-bulgare Iliya Troyanov avait alors déclaré : « Le nouveau directeur général de l’Unesco appartient à un petit monde de puissants qui a ruiné la Bulgarie, et fait semblant de jouer le jeu de la démocratie, aussi longtemps que ses privilèges sont préservés »…
 
Irina Bokova est née dans une famille de fervents communistes militants. Les atrocités commises par le régime communiste ne l’ont pas empêchée de s’engager dans les jeunesses communistes, et plus tard dans le parti communiste. Elle était ensuite restée dans le Parti qui allait se transformer en « parti socialiste de Bulgarie », à la chute de l’URSS.
 
Le parti changeait de nom pour poursuivre son œuvre à l’aide de subventions américaines et européennes ; il est toujours en place aujourd’hui.
 
« Au delà de son apparence non assumée, elle était une apparatchik communiste loyale et dure », commentait de son côté Rossen Vassilec, qui a fait partie de la mission bulgare aux Nations unies de 1980 jusqu’à son passage dans le camp américain en 1988.
 

Béatrice Romée