Interdiction d’accueillir les Jeux Olympiques si le pays n’est pas « gayfriendly »

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Lundi dernier, la session du Comité international olympique, réunie à Monaco, a adopté à l’unanimité de ses membres la recommandation 14 proposant l’inclusion de « la non-discrimination selon l’orientation sexuelle dans le sixième principe » de la Charte olympique.
 
Une victoire pour les associations LGBT qui s’étaient mobilisées pour que le comité protège les « droits des homosexuels » après avoir protesté à Sotchi, en février dernier, après l’adoption de lois contre la propagande homosexualiste en Russie.
 

Des Jeux Olympiques explicitement « gayfriendly »

 
Le principe 6 de la Charte olympique stipule que « toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au mouvement olympique ». Le président du comité Thomas Bach avait assuré que l’imprécis « ou autres » intégrait l’orientation sexuelle mais ça n’a pas suffi : elle est désormais inscrite clairement dans la Charte.
 

De l’interdiction au totalitarisme

 
Un premier pas avait été fait en septembre dernier par Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux Olympiques, qui avait envoyé une lettre dans laquelle il avait ajouté une clause antidiscriminatoire à tous les candidats pour les jeux d’hiver de 2022. Aucun domaine n’échappe au totalitarisme homosexualiste, le sport pas plus qu’un autre, peut-être moins qu’un autre maintenant.