C’est le nombre de Maliens entrés illégalement en Espagne qui viennent d’être installés dans le petit bourg de Mondariz Balneario, en Galice, à une demi-heure de Vigo, dans le nord-ouest de l’Espagne. Ces immigrés clandestins, pour la plupart de jeunes hommes en bonne santé, sont logés dans un pensionnat. On a recommandé aux élèves de l’école de sexe féminin de ne « pas porter de jupes » étant donné la proximité des élèves et des nouveaux arrivants. Comme l’a expliqué le maire de la ville, César Gil, « aucun service municipal n’a été requis pour ce groupe de réfugiés et il est prévu qu’ils resteront dans la municipalité jusqu’en décembre ». La presse juge cependant probable que beaucoup d’entre eux « partiront rejoindre des parents installés en Europe, principalement en France ». Ce qui augmentera vraisemblablement la population de Montreuil, première ville malienne au monde. Cependant le point significatif de l’information est mathématique, arithmétique. Le bourg compte 700 habitants, et la presse locale note que l’arrivée de ces émigrés sauvages pèse relativement lourd sur la population, « plus de 25 % » selon elle. Le journaliste devrait revenir en CM1 : 260 sur une population de 700, cela fait plus de 37 %, plus d’un tiers, près de deux cinquièmes. L’apport de ces charmants Maliens à Mondariz Balneario équivaut à sept millions cinq cent mille arrivants à Lagos, Mexico ou au Caire. Une paille, ou une chance ?