4.500 milliards de dollars US, c’est l’investissement mondial annuel dans les énergies dites « propres » que l’Agence internationale de l’énergie juge nécessaire pour parvenir à l’objectif du « zéro émissions nettes » censé régler le « problème » du « réchauffement climatique » d’origine « anthropique ». Aujourd’hui, ces investissements plafonnent à 1,8 millier de milliards et ce n’est pas assez pour atteindre les objectifs de la COP 21 qui, à coups de dollars prélevés sur les pays qui en ont les moyens, prétend empêcher la terre de prendre plus d’1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. D’ici au début des années 2030, il va donc falloir faire un effort, selon l’AIE, qui invite la « quasi-totalité des pays » à « avancer leurs objectifs de zéro émission nette ».
La capacité des « renouvelables », ajoute l’AIE, doit tripler d’ici à 2030… Elle ne parle pas de rendement, trop risqué sans doute !
On ne s’étonnera pas de l’orientation clairement mondialiste mise en avant, alors que l’AIE réclame « davantage de coopération internationale » et une accélération des mises de fond qui déjà pèsent si lourdement sur le bon peuple.
Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence, assure même : « Les gouvernements doivent séparer le climat de la géopolitique, vu l’ampleur du défi à relever. » Ça laisse rêveur !