Délinquance : le Londres de Sadiq Khan détrône New York, le chef de la police Cressida Dick refuse d’incriminer l’immigration

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Les gros médias britanniques célébreront en meute cette année le deuxième anniversaire de l’élection du premier maire musulman de Londres. Sadiq Khan a été élu au titre du parti travailliste en mai 2016, « divine surprise » pour la métropole la plus mondialisée, la plus europhile et la plus cosmopolite du Royaume-Uni. Il est désormais temps de dresser un premier bilan critique de son règne, marqué par des aides aux associations soutenant les mutilations génitales « religieuses » et une propagande hystérique contre le président américain Donald Trump. Car ces deux premières années sont surtout caractérisées par des statistiques accablantes en termes de délinquance, que le chef de la police métropolitaine, Mme Cressida Dick, refuse obstinément de lier à l’immigration de masse.
 

La délinquance criminelle a bondi de 27,1 % durant la première année du mandat de Sadiq Khan

 
Que constate-t-on ? Ces deux dernières années, le nombre de crimes par agression à l’arme blanche, par arme à feu, des vols, des cambriolages, des viols et des homicides a bondi. Or la sûreté urbaine est au cœur des compétences du maire de Londres. Dans le détail, les chiffres fournis par la déléguée à la sûreté de Londres, Sophie Linden, elle aussi travailliste, traduisent une forte augmentation des crimes violents durant la première année de mandat de Sadiq Khan à +27,1 %. Les homicides de jeunes gens ont explosé de 70 %, les actes de violences graves commises par des jeunes gens de 19 %. Le nombre de hold-up a bondi de 33,4 %, des cambriolages de 18,7 %, des vols de 33,9 %. Les attaques à l’arme blanche affichent une hausse de 31,3 %, soit 4.000 de plus que sous le mandat du prédécesseur conservateur de Sadiq Khan. Le nombre de viols a bondi de 18,3 % et on dénombre une hausse du nombre d’attaques à l’arme à feu de 16,3 %, à 2.551 faits.
 
Sadiq Khan a passé son temps à renvoyer la responsabilité de cette situation désastreuse au gouvernement central, dénonçant les « coupes claires » dans les budgets de la police. Pourtant, les statistiques montrent que Londres n’a perdu que 3 % de ses effectifs de police l’an passé, soit un millier de fonctionnaires, de 31.343 à 30.379.
 

Londres dépasse New York dans le classement des métropoles occidentales les plus dangereuses

 
En ce début d’année, Londres a pris la place de New York dans le classement des métropoles occidentales les plus dangereuses. La Chambre des Communes a récemment établi que la capitale britannique enregistrait plus d’attaques à l’acide qu’aucune autre ville dans le monde, autre aspect de son multiculturalisme galopant. Au cours des années précédant l’élection de Sadiq Khan, les chiffres de la délinquance avaient nettement chuté, les conservateurs ayant par exemple ramené le nombre de meurtres de jeunes gens d’une trentaine à 10 à 15 par an.
 
Pour autant, le maire musulman de Londres n’est pas interpellé sur ce bilan calamiteux. Certainement pas par la puissante et ancienne corporation des féministes britanniques alors que le nombre de viols s’emballe, sujet sur lequel les dirigeants de la police ne trouvent apparemment « aucune explication ». Le syndrome de la nuit du Nouvel an à Cologne, probablement. Or 7.613 viols ont été dénombrés à Londres sur un an glissant à fin janvier 2018, soit une hausse de 20 % en un an. Certaines voix ont tenté d’expliquer que c’était la conséquence d’une plus grande propension des victimes à porter plainte. Mais Sophie Linden elle-même a dû admettre qu’il s’agissait bien « d’une hausse de la violence sexuelle et des actes de viols ». Le commissaire-adjoint de la Police métropolitaine Sir Craig Mackey, a concédé « qu’il y a un vrai problème avec les crimes et délits sexuels à Londres »… mais a dit ne pas en savoir plus sur les raisons de cette augmentation. Mackey a déclaré devant le Conseil de Londres : « On ne peut pas se limiter à citer seulement l’attitude plus courageuse des victimes, même si cela joue un rôle. Non, il y a quelque chose que nous ne comprenons pas complètement concernant ce problème des crimes sexuels, ses causes ».
 

La commissaire principale Cressida Dick refuse d’imputer la délinquance aux origines culturelles et à l’immigration de masse

 
Pas question donc pour ce haut fonctionnaire d’aborder la question de l’impact de l’immigration de masse sur la cohésion sociale et intercommunautaire, du multiculturalisme subventionné par l’Etat, béni par Sadiq Khan et ses camarades socialistes et islamophiles. Une prudence propre à satisfaire la supérieure de Craig Mackey, la commissaire principale de la police métropolitaine de Londres Cressida Dick, première femme à ce poste et lesbienne déclarée. En fonctions depuis avril 2017, Mme Dick rejette toute imputation de la délinquance aux origines culturelles ou ethniques, malgré le fait que 84 % des membres des bandes délinquantes soient des musulmans originaires d’Asie du Sud et que leurs victimes soient massivement non-musulmanes. Alignée sur le même « politiquement correct » que celui qui a paralysé la police depuis des années dans sa répression des scandales de délinquance sexuelle massive à Rotherham ou Rochdale, Cressida Dick est dans la posture de la dénégation obstinée : « Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un phénomène initié ces dernières années – vraiment pas – ; c’est un aspect de notre société depuis probablement des siècles et des siècles », a-t-elle insisté malgré l’évidence, alors que la Grande-Bretagne avait toujours connu un taux de population musulmane de moins de 1 % jusqu’à ces dernières décennies.
 
Au demeurant, le porte-parole de la police métropolitaine de Londres n’a vu aucune raison à ce que le nombre de viols ne continue pas d’augmenter dans les années à venir.
 

Matthieu Lenoir