C’est Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, qui a démenti dans une interview donnée à l’ambassade d’Équateur à Londres, où il réside, les accusations portées par Hillary Clinton, Barack Obama et leurs amis sur l’origine des fuites qui ont permis de publier des milliers de courriels de la candidate démocrate. On savait déjà, par un ancien ambassadeur britannique, qu’il s’agissait de fuites provoquées par un initié, non par un hackage extérieur, mais voici la chose confirmée par Assange lui-même. Celui-ci ignore si les courriels ont changé le cours de l’élection présidentielle, mais il ajoute que par ses accusations infondées, Barack Obama cherche à déstabiliser son successeur et « délégitimer le gouvernement de Trump ».