Des robots journalistes capables de donner un traitement de l’actualité adapté à leurs lecteurs

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L’état de la presse inquiète grandement les journalistes. Une nouvelle menace pèse maintenant sur leur profession : l’intelligence artificielle qui les remplace progressivement.
 
Le robot Quill est un logiciel d’intelligence artificielle créé pour produire des articles d’actualité en compilant des données et rédiger des rapports d’entreprise en quelques secondes.
 
Conçu par la compagnie Narrative Science, le robot est déjà utilisé par Forbes, les services de renseignements américains, le système de santé britannique et le Crédit Suisse pour différentes tâches qui vont du rapport financier au traitement de l’actualité sportive !
 

Des robots d’une efficacité inaccessible à l’Homme

 
Le robot rédige chaque année des millions d’articles pour ses clients.
 
Certains petits robots contrôlent déjà Wikipédia et produisent même parfois des articles mais Quill a tout simplement un niveau d’efficacité inaccessible à l’homme : quelques secondes pour compiler des données et en tirer un article compréhensible, une productivité hors de portée du meilleur journaliste.
 

Un traitement de l’actualité adapté à ses lecteurs

 
Kris Hammond, directeur scientifique chez Narrative Science, n’est pas très rassurant : « Quill va être partout. Quill peut expliquer les données d’un tableau incompréhensible pour aider les personnes à prendre les bonnes décisions » explique-t-il.
 
Quill n’est pas seulement capable d’écrire des histoires ou des articles : il produit un journalisme efficace, fonctionnel et adapté au lecteur.
 

Des robots moins chers et plus efficaces que des journalistes

 
Des résultats sportifs adaptés à chaque équipe, l’histoire de la criminalité de chaque recoin du pays, l’explication de données qui n’intéressent que quelques uns, le tout en quelques secondes.
 
Les journalistes ont effectivement du souci à se faire : un homme ne sera jamais embauché pour rédiger de tels articles longs à concevoir et qui n’intéressent que quelques lecteurs.
 
Reste un espoir du côté des lecteurs qui n’apprécieront certainement pas de lire des histoires écrites froidement par des robots…
 
« Jamais personne n’est venu se plaindre du fait que nos histoires semblent avoir été écrites par des robots » explique Kris Hammond, avant d’ajouter : « simplement parce qu’elles n’ont pas l’air de l’être ».
 
Il y avait déjà la menace de la main-d’œuvre étrangère moins chère, il y a désormais celle des robots. Qu’en sera-t-il dans cinq ou dix ans quand ces techniques auront poursuivi leur amélioration exponentielle ?
 
Le grand remplacement est en cours : celui des hommes par les robots.