L’internationale homosexualiste se dresse contre le référendum pour inscrire le mariage dans la constitution en Roumanie

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L’internationale homosexualiste s’active depuis le vote du Sénat roumain le 11 septembre contre le référendum qui souhaite inscrire le mariage vrai dans la constitution (107 voix pour, 13 contre) demandé en 2016 par plus de 3 millions de citoyens, dans une Roumanie qui compte à peine 20 millions d’habitants. Lundi, la Cour constitutionnelle a validé le principe d’une consultation populaire sur ce sujet. Malgré le blocage opposé par le président Klaus Iohannis, pourtant classé officiellement à « droite », sous prétexte de ne pas vouloir se plier aux desiderata de « fanatiques religieux », le référendum aura donc finalement bien lieu, sans doute le 7 octobre prochain, et son résultat laisse peu de place au doute : la Coalition pour la Famille qui avait organisé la pétition, soutenue par l’Eglise orthodoxe (largement majoritaire en Roumanie), l’Eglise catholique (et notamment les Grecs-catholiques) et les Eglises protestantes, devrait obtenir l’inscription de la nature du mariage dans la constitution roumaine, comme c’est déjà le cas dans la constitution d’autres pays de l’ex-Europe de l’Est qui cherchent ainsi à se protéger contre les assauts du lobby gay et de ses puissants soutiens internationaux.
 
La Roumanie n’ayant pas non plus d’union civile pour les duos unisexes, elle a fait l’objet en juin d’un arrêt de la Cour de Justice de l’UE qui lui impose (de même qu’à tous les Etats membres de l’UE) de reconnaître les effets juridiques, en termes de droits de résidence du « conjoint » non citoyen d’un pays de l’UE, les effets juridiques d’un « mariage » entre personnes de même sexe contracté à l’étranger. Cet arrêt a donné une impulsion supplémentaire à l’organisation d’un référendum pour protéger le mariage et la famille dans la constitution du pays.
 

La gauche est en faveur du référendum pour inscrire le mariage dans la constitution, mais la « droite », soutenue par Bruxelles, est contre

 
Une particularité de la Roumanie, c’est le clivage politique actuel où la coalition alliant la gauche sociale-démocrate (le PSD post-communiste) et les libéraux (ALDE) soutient le référendum et la défense de la famille, tandis que la « droite » et le président Klaus Iohannis ont adopté le programme libéral-libertaire de Bruxelles. C’est sans doute ce qui explique que la Roumanie gouvernée par la coalition PSD-ALDE pourrait bientôt être visée, au même titre que la Pologne et la Hongrie, par une résolution du Parlement européen en vue de lancer une procédure de sanction.
 
Liviu Dragnea, le chef du PSD et président de la Chambre des députés, a confirmé que son parti était favorable à l’inscription dans la constitution du mariage en tant qu’union d’un homme et d’une femme. En juin, plusieurs ONG avaient au contraire demandé au parlement roumain de rejeter la demande de référendum formulée par plus de 3 millions de citoyens.
 

Le Homintern à l’assaut du mariage et de la famille en Roumanie : surtout ne pas laisser le peuple voter !

 
L’organisation pro-avortement et pro-« mariage gay » Amnesty International, qui bénéficie de généreux financement de l’Open Society Foundations de Soros, l’homme-lige des Rothschild, a annoncé dès le 13 septembre qu’elle chercherait à empêcher la tenue du référendum roumain car elle estime que ce vote populaire violerait les normes internationales en matière de droits de l’homme, ce qui est bien entendu archi-faux. Pour empêcher le peuple roumain de se prononcer, AI s’est alliée à d’autres organisations du lobby gay : ECSOL (European Commission on Sexual Orientation Law) et ILGA-EUROPE (European Region of the International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association). On ne rappellera jamais assez que, jusque dans les années 1990, l’ILGA comptait parmi ses membres des organisations militant pour la légalisation de la pédophilie.
 

Olivier Bault