Sanction de la SEC contre la christianophobie d’Apple

Sanction SEC Christianophobie Apple
 

Quand Steve Jobs, le patron du géant de l’informatique Apple a passé la main à Tim Cook, les bien-pensants ont exulté : l’homme se revendiquait homosexualiste et anti-Trump, il devait nécessairement garantir la liberté d’expression dont l’entreprise se targuait dans sa publicité. Or aujourd’hui la SEC (Security and Exchange Commission), organisme fédéral de régulation, vient d’épingler Apple pour la christianophobie qu’elle montre dans son fonctionnement et à travers les algorithmes qui modèrent les contenus des applications qu’elle diffuse via Applestore. La sanction est sans appel : Apple doit désormais répondre aux exigences de ses actionnaires et leur prouver qu’elle n’enfreint pas la liberté de religion et d’expression dans les contenus qu’elle diffuse ou modère.

 

La christianophobie d’Apple visible jusqu’en Chine

Au départ, il y a quelques constatations. Par exemple, dans le baromètre Viewpoint Diversity Score Business Index – référence outre-Atlantique dans la mesure de la liberté de religion en entreprise – Apple obtenait une note de 8 % : lanterne rouge ! Lorsque Apple affirme qu’elle « rejette les applications aux contenus offensants, bouleversants, qui sont destinés à provoquer le dégoût ou la crainte », ce sont le plus souvent les idées pro-vie ou l’anthropologie chrétienne que vise la censure numérique. Plus précisément, quand Apple, qui se pose en défenseur mondial des droits de l’homme, vend certaines de ses applications en Chine, elle censure systématiquement les contenus chrétiens ou ceux qui s’éloignent des orientations du Parti Communiste Chinois (PCC). Peut-être parce que les iPhones sont assemblés pour rien là-bas !

 

Des juristes chrétiens obtiennent la sanction de la SEC

Cela a poussé l’American Family Association (AFA), organisme chrétien conservateur, à demander à l’entreprise un audit. Apple l’a pris de haut et a refusé net. Alors l’AFA a saisi l’Alliance Defending Freedom (ADF), association de juriste conservateurs qui combat l’idéologie de genre et la culture de mort qui a agi. Jeremy Tedesco, membre éminent de l’ADF a déclaré : « Apple est devenu Big Brother ». Le dossier devait être convaincant car la décision a été favorable à l’ADF. « Apple doit désormais rétablir la confiance avec ses actionnaires et ses clients et réformer sa politique intérieure qui constitue une menace pour les libertés fondamentales », a commenté Jeremy Tedesco. Et Jeremy Bowyer, membre de l’AFA, d’ajouter : « Apple est cotée en bourse, elle doit rendre des comptes à ses actionnaires qui en sont les propriétaires ; si Tim Cook veut censurer les contenus qui ne lui plaisent pas, qu’il contracte un prêt et rachète toutes les actions. » En Amérique, l’argent fait commettre de mauvaises actions mais en permet de bonnes : frappés au portefeuille, les malfaisants sont contraints de reculer.

 

P.M.