La sécurité intérieure des Etats-Unis accusée de violer la liberté de la presse

Le gouvernement américain vient d’être condamné à détruire des informations illégalement recueillies ainsi qu’à payer des dommages au Washington Times et à l’une de ses journalistes, Audrey Hudson.
Cette dernière avait fait l’objet d’une perquisition de la part du département de la sécurité intérieure des Etats-Unis en 2013 : ils étaient entrés au prétexte d’enquêter sur les armes que possédait son mari et en avaient profité pour récupérer des enregistrements de la journaliste au sujet du Service fédéral de police de l’air, violant ainsi la loi de liberté de l’information.
Le journaliste avait en effet affirmé que ce service fédéral avait menti sur le nombre d’avions qui protégeaient les vols américains.