En Suède, les bibliothèques refusent le livre de Tino Sanandaji sur l’immigration

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Elles ne veulent pas d’un livre qui soutient le racisme. C’est la seule défense de ces nombreuses bibliothèques municipales suédoises qui refusent d’intégrer dans leurs collections le livre de l’économiste Tino Sanandaji… Un livre qui a pourtant été en rupture de stock, victime de son succès, six jours seulement après sa publication ! Parce que « Mass Challenge » (« Défi de masse ») veut parler vrai et fort sur la politique d’immigration suicidaire de la Suède, au plus fort d’un débat parfaitement verrouillé.
 
Mais la publicité de ces données inquiétantes ne plait guère à l’establishment – l’omerta médiatique et politique est avérée.
 

Pas de place pour les livres réalistes racistes

 
Pratiquement impossible pour les Suédois d’emprunter « Mass Challenge ». La réponse est toujours la même : ce livre est raciste. Une bibliothécaire à Stockholm s’est justifiée en arguant que « les collections de bibliothèques doivent être caractérisées par la diversité et le pluralisme. L’objectif est de ne pas acheter des livres qui soutiennent le racisme, la persécution, les stéréotypes sexuels ou tout autre chose contraire aux droits de l’homme ».
 
« Mass Challenge » demeure massivement absent des bibliothèques suédoises, frappé du sceau de l’infamie politique. Pour les malheureux éconduits, c’est clairement « de la censure ».
 
Accuser son auteur, l’économiste Tino Sanandaji, de racisme et de mensonge scientifique est pourtant une gageure. D’abord, c’est lui-même un immigré : né en Iran, d’ethnie kurde, il est arrivé en Suède avec sa famille à l’âge de dix ans. Après des études brillantes, il est devenu chercheur à la « Stockholm School of Economics » ; son travail se base uniquement sur des faits et des chiffres vérifiables – c’est bien le problème.
 

« Mass Challenge » : le dernier né de Tino Sanandaji

 
Son « Moral Superpower », publié en 2015, s’opposait aux frontières ouvertes et tirait la sonnette d’alarme quant aux effets « très désastreux » d’une telle politique. A terme les Suédois pourraient devenir minoritaires dans leur propre pays : « c’est une expérience sociale irréversible qu’aucun État riche n’a jamais tenté » écrivait-il. Naturellement, le principe de précaution ne s’applique pas à de telles situations.
 
« Mass Challenge » dénonce, lui, la politique suédoise qui combine ce qu’il identifie comme une politique de libéralisation migratoire et un État-providence très généreux. Compilant données et statistiques, Tino Sanandaji examine les résultats de cette migration de masse des dernières décennies, ses crues réalités actuelles, et tente d’élaborer des mesures concrètes afin que les immigrants puissent trouver du travail et une place dans la société suédoise.
 
Mais de « contrat social » – qu’il appelle à redéfinir sous peine d’être submergé, dévasté –, un seul semble décidément devoir subsister dans le politiquement correct : celui d’un mondialisme aveugle qui impose sa notion du « vivre-ensemble », fallacieux concept synonyme de métissage et de nivellement global – et de dhimmitude.
 

Le grossissant problème de l’immigration en Suède

 
Tous ses chiffres proviennent d’organismes plus que respectables comme « Statistics Sweden », le « National Crime Prevention Council » ou le « National Board of Health »… et présagent très manifestement du chaos potentiel à venir, si rien n’est tenté pour le circonvenir.
 
Sur son blog (http://tino.us/), Tino Sanandaji évoque l’enquête du professeur de sociologie norvégien Grete Brochmann, qui calculait les effets fiscaux de l’immigration : en 2060, en maintenant le schéma actuel, l’immigration coûtera à la Norvège au moins 4 % de son PIB (en raison aussi du vieillissement concomitant de sa population).
 
La Suède, qui a accueilli la plus forte proportion de migrants par habitant en Europe en 2014-2015, sera logée à la même enseigne, voire pire : 17 % de sa population est d’ores et déjà immigrée. En 2016, le gouvernement a dépensé 70 milliards de couronnes pour les demandeurs d’asile, soit plus de 7 milliards d’euros : un budget qui dépasse le coût total des forces de police et du système judiciaire, celui de la défense nationale, et représente le double du montant des prestations familiales, comme le rappelle un article du « Gatestone Institute »…
 
Pourtant, encore « 42 % des chômeurs de longue durée sont des immigrants » et « 58 % des prestations d’aide sociale vont aux immigrants », rappelle Tino Sanandaji. … et les Suédois payent déjà les impôts les plus élevés du monde… La situation semble insoluble.
 
« Les médias BIDONS veulent nous faire croire que l’immigration à grande échelle fonctionne bien en Suède. NON ! » tweetait rageusement Trump, hier. Et ceux qui tentent d’élaborer des sorties de crise, comme Tino Sanandaji, n’ont pas le droit de figurer sur les étagères des bibliothèques municipales…
 

Clémentine Jallais