Faire payer la transplantation d’utérus pour les hommes transgenres par le NHS britannique :
des médecins sont pour

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Rien n’arrête plus la folie des droits transgenres : au Royaume-Uni, des médecins de tout premier plan viennent de se déclarer favorables au remboursement intégral des opérations de transplantation d’utérus au bénéfice des hommes biologiques transgenres qui s’identifient en tant que femmes. La procédure, selon les experts, devrait être au point d’ici à dix ans.
 
On nous avait dit au moment des campagnes pour le « mariage » gay que c’était la dernière étape, une sorte d’accomplissement : la honte était sur ceux qui annonçaient de nouvelles dérives. Pourtant, dès que la chose fut acquise, le lobby LGBT passa à l’étape suivante : des droits pour les transgenres. En quelques années, on a vu fleurir lois et règlements imposants le « respect » à l’égard de ceux qui se revendiquent d’un autre sexe que de leur. Que ce soit par le vocabulaire, l’accès aux toilettes du sexe opposé ou d’autres moyens publics de reconnaissance, c’est aujourd’hui la nouvelle idole qui s’impose.
 

Dans moins de 10 ans, des hommes transgenres pourraient bénéficier d’une greffe d’utérus

 
A ce jour, la maternité reste pourtant interdite aux hommes et lorsque les médias annoncent qu’un mâle a donné naissance, il s’agit invariablement d’une femme transgenre qui affiche des caractères sexuels secondaires masculins, mais qui a tout ce qu’il faut porter un enfant. C’est à cela que l’on veut mettre fin en imaginant de greffer des utérus sur des hommes.
 
Si la chose est envisagée, c’est parce que la transplantation d’utérus sur des femmes infertiles a déjà donné des résultats encourageants : à l’université de Göteborg en Suède, cinq femmes née sans utérus ont ainsi pu donner le jour à leur enfant à la suite d’une greffe.
 
Le succès de ces opérations a encouragé des militants britanniques des « droits » transgenres à réclamer que l’on finance et qu’on réalise des recherches dans cette direction au profit des hommes. Saugrenu ? Sans aucun doute. Mais aussitôt, des médecins et des experts en fertilité sont venus à leur secours, déclarant au Mail on Sunday qu’ils sont favorables à la réalisation de telles opérations, prises en charge qui plus est par le système de soins nationalisé du Royaume-Uni, le NHS.
 

Transplantation d’utérus : des médecins britanniques attendent cette « révolution de la reproduction »

 
Le Dr Arianna d’Angelo, gynécologue conseiller auprès de l’institut pour la fertilité du NHS au Pays de Galles s’est empressé de dire que la chose lui semblait juste « d’un point de vue éthique ». « Nous préservons déjà la fertilité des personnes transgenres, pour leur donner la possibilité de donner le jour à leur enfant génétique. Je ne vois pas tellement différence entre cette pratique et celle qui consisterait à donner effectivement le jour à leur propre enfant ».
 
Le Dr Françoise Shelfield enseigne l’obstétrique et la gynécologie à l’University College de Londres : elle est du même avis. Ayant aidé des couples infertiles depuis 30 ans, elle estime que la procédure doit être proposée aux transgenres au nom des lois d’égalité – l’équivalent britannique des lois antiracistes. « Si nous disons qu’il nous faut mettre en place l’égalité et que des lois existent, je ne vois vraiment pas pourquoi cela ne se ferait pas ».
 

Le NHS britannique encouragé à aider les hommes concevoir

 
Amel Alghrani, spécialiste universitaire en éthique médicale, n’y voit pas non plus d’inconvénient – au contraire. C’est dans la revue professionnelle Journal of Law and Biosciences qu’elle a souligné que la greffe d’utérus ne manquerait pas de « révolutionner la reproduction ». Elle estime que demain, d’autres groupes que les transgenres pourraient réclamer la possibilité de porter un enfant : les hommes homosexuels, les hommes célibataires – pour éviter d’avoir recours à une porteuse – et pourquoi pas les hommes « hétéros » voulant découvrir les joies de la grossesse. (On leur souhaite bien du plaisir…)
 

Jeanne Smits