C’est dans quatre ans seulement que prendra effet la décision annoncée hier par l’OMS (organisation mondiale de la santé) d’ôter le transgenrisme de la liste des maladies mentales répertoriées par l’ONU. Le docteur Lale Say, coordinatrice de l’équipe des populations à risque à l’OMS, en a donné cette explication limpide : « Nous avons mieux compris que ce n’est pas en fait une maladie mentale ». Elle a ajouté que la décision aurait pour effet d’alléger la « stigmatisation » qui frappe cette « communauté », mais qu’elle avait été prise pour des raisons « scientifiques ». La nouvelle liste sera présentée en 2019 à l’Assemblée et sera opérationnelle en 2022. L’homosexualité a été retirée de cette fameuse liste en 1973.