La « défenseure des droits » contre la « discrimination de genre »

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Voici ce qu’on peut lire sur son site : « Le 17 juin 2025, à l’occasion du mois des fiertés, la Défenseure des droits publie une nouvelle décision-cadre consacrée au respect de l’identité de genre des personnes transgenres. » Le mois des fiertés, c’est le défilé, soutenu par les pouvoirs publics et le soft power occidental, de toutes les inversions sexuelles et troubles de l’identité. Et « la défenseure des droits », qui prétend lutter contre la « discrimination », est à la fois la gardienne et l’incarnation de cette folie organisée. L’institution dont elle hérite, défenseur sans e des droits, est une transposition en droit français d’une institution politique typique de l’individualisme nordique et anglo-saxon. Ensuite et surtout, sa féminisation (« défenseure »), qui fait hurler la langue et offense les oreilles de tout locuteur francophone sain d’esprit, est le résultat de plusieurs d’années de révolution féministe et LGBTQ.

 

Ces discriminations que déplore la « défenseure » des droits

Le site de la défenseure de droits poursuit : « Malgré des avancées dans les textes depuis 2016, comme l’introduction de l’identité de genre parmi les critères de discrimination ou l’assouplissement des démarches de changement d’état civil, les personnes transgenres continuent de faire l’objet de discriminations dans de nombreux domaines. Les saisines adressées à l’institution, ainsi que les témoignages des associations et acteurs de terrain, confirment la persistance de nombreuses atteintes aux droits fondamentaux des personnes trans. Selon une enquête publiée en 2023 par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), 64 % des personnes transgenres en France ont déclaré avoir subi une discrimination liée à leur identité de genre dans les 12 mois précédents. » Toute la question est bien sûr de savoir ce qu’elles entendent par « discrimination ». La réponse est simple : tout ce qui rappelle la réalité, rétablissant la nature et le droit naturel, est une « discrimination », comme le montre la liste de ses recommandations ci-après.

 

La promotion du genre jusqu’au crime, contre la nature

Voici quelques dispositions de cette « décision cadre » : « Etat civil : reconnaissance de la civilité souhaitée indépendamment de la mention de sexe à l’état civil (…). Santé : formation des professionnels à la transidentité ; respect de l’autodétermination (…). Sport : lutte contre les exclusions dans les compétitions ; promotion de la mixité (…). Emploi : (…) respect du prénom et de la civilité sur tous les supports administratifs, même sans modification de l’état civil. Forces de sécurité : formation au respect de l’identité de genre ; désignation de référents (…). Privation de liberté : affectation dans les établissements correspondant à l’identité de genre exprimée. »

Ce dernier point est carrément criminel : l’expérience anglaise a montré des cas de viols répétés de « femmes » transgenres non opérées sur leurs codétenues. Mais il n’est pas nécessaire d’en arriver là pour poser les fondements d’une société détraquée, qui nie la réalité de l’homme et de la femme, avec toute la force la loi, toute l’arrogance de l’administration, et toute l’impudence d’une dictature qui se déguise en défenseur du droit.

 

Pauline Mille