Un démon drag-queen pour les enfants de la bibliothèque publique de Michelle Obama

démon drag queen enfants bibliothèque
 
Qu’il était laid dans sa robe de princesse, avec sa chevelure fauve et ses cinq cornes rougies… effroyablement laid ! On se demande comment le démon drag-queen qu’on avait chargé d’officier à la bibliothèque publique de Michelle Obama n’a pas fait fuir tous les malheureux enfants que leurs parents avaient traînés là, sans doute pour les ouvrir à la fluidité du genre – une fluidité qui sent décidément le souffre.
 
Entre satanistes et LGBT, l’entente est cordiale – les intérêts des seconds servent ceux des premiers. Et Michelle encense donc tout ça ?
 

LGBT pour les enfants

 
Il faut les comprendre, c’était le Mois de l’histoire des LGBTQ… Que faire, sinon organiser une belle célébration de l’événement ? « Joignez-vous à nous ! Tous les âges sont les bienvenus ! » disait le site Web de la bibliothèque lancée par Michelle Obama à Long Beach, il y a un an.
 
Samedi dernier, une « Drag Queen Story Hour » était prévue, suivie d’une heure d’art communautaire et d’un atelier chronologique de l’histoire LGBT. Tout cela, étant le fruit d’une savante collaboration avec le centre LGBTQ de Long Beach, le réseau GSA qui « combat l’homophobie et la transphobie dans les écoles » ainsi que la Cour Impériale de Long Beach qui organise courses et levées de fonds pour les communautés LGBT.
 
Ça ne pouvait donner que quelque chose de bien ! Une chose comme Xochi Mochi… Comme on peut le voir sur son compte Instagram, Xochi Mochi est une drag-queen, donc un homme qui s’habille pour son plaisir – et son travail de toute évidence – en chose féminine archi fardée et provocante, aux relents de satanisme assumés.
 

« Normaliser toutes les lettres en LGBTQIA + »… à la bibliothèque

 
Il avait enlevé ses ongles de 15 centimètres et ses dents de vampire, mais avait tout gardé du reste pour rendre visite aux chères têtes blondes de Long Beach… Tout gardé, surtout les cornes, cinq cornes de démon à pointe rouge, de trente centimètres au moins, à la base desquelles il avait disposé une foule de petites fleurs…
 
Idée que l’horreur n’est qu’apparence, que construction… Le démon est en réalité gentil prince – ou plutôt gentille princesse. Et Xochi Mochi a donc lu aux enfants, pendant une heure, différents ouvrages pro-LGBT et pro-genre, comme « Toutes les princesses ne s’habillent pas en rose » ou « It’s Okay to be Different ». Une expérience dont il a raffolé, nous dit son compte Instagram : venir « normaliser toutes les lettres en LGBTQIA + »… (lesbienne, gay, bi, trans, queer, intersexuel, asexuel)
 
La bibliothèque, ravie, a posté une photo sur les réseaux sociaux, qui est devenue très vite virale, mais pas dans le sens où elle l’aurait voulu : le tollé public a été tel qu’elle a dû retirer en toute hâte l’image.
 

« Inclusivité » encore et toujours

 
Beaucoup de résidents locaux et de parents ont été outrés que l’événement ait été seulement permis. Et les frontières locales, puis nationales ont été dépassées. Le candidat républicain au Congrès, Omar Navarro, a demandé dans un tweet : « Qu’est-ce qu’on enseigne aux enfants à l’école ? » C’était en l’occurrence dans une bibliothèque, mais l’idée est la même : éduquer les petits à « la fluidité du genre », à l’absence de normes, à la négation des barrières naturelles.
 
Les « Drag Queen Story Hour » (DQSH) sont de fait en vogue dans les librairies, les écoles, les crèches, les bibliothèques…. « La DQSH capte l’imagination et le jeu de la fluidité de genre de l’enfance, nous dit le site de l’initiative, et donne aux enfants des modèles glamours, positifs, et sans vergogne. Dans des espaces comme celui-ci, les enfants peuvent voir des gens qui défient les restrictions rigides de genre et imaginent un monde où les gens peuvent se présenter comme ils le souhaitent, où l’habillage est réel ».
 
Et le pire, comme le rappelait sur son blog le conservateur américain Rod Dreher, auteur de The Benedict Option, c’est que ce sont leurs parents qui les y emmènent. « Non, rien de mal à notre culture », dit-il avec un amère cynisme. Inclusivité est le mot d’ordre, comme dans beaucoup de domaines…
 

Drag-queen et démon : la nouvelle tendance du genre

 
Quant au caractère sataniste, il ne devra étonner personne. D’ailleurs, l’« Église de Satan », organisation américaine, a répondu très vite aux commentateurs furieux sur les réseaux sociaux par ce seul tweet : « Hail Satan », « Salut Satan » (« Église de Satan » qui doit d’ailleurs ouvrir sa première antenne française, à Paris, le 30 octobre prochain, dans un grand appartement du XVIe arrondissement, dans l’immeuble qui vit perpétrer au XVIIème siècle douze exécutions de personnes accusées de sorcellerie…).
 
Cette scène du démon drag queen avec des enfants attentifs n’est d’ailleurs pas sans évoquer cette sculpture que le Capitole de l’Oklahoma faillit accueillir, il y a deux ans, où Baphomet, tête et pieds de bouc, est entouré de deux petits enfants, un garçon et une fille, qui le regardent avec ébahissement et dévotion…
 
C’est à eux qu’il faut en premier lieu s’adresser pour fabriquer la société de demain. Et le monde LGBT convient parfaitement aux satanistes, parce qu’ils pulvérisent la notion de loi naturelle, se battant pour les « droits reproductifs » (pour l’avortement), pour le mariage homosexuel (contre l’union voulue par Dieu d’un homme et d’une femme), et pour le genre (pour le refus de la création).
 

Clémentine Jallais