Le Mot : « Weaponised »

Le Mot Weaponised
 

Cela signifie littéralement, transformé en arme, plus exactement utilisé comme une arme, exploité en tant qu’instrument de combat : c’est le mot à la mode de la rhétorique gauchiste et arc-en-ciel contre tout ce qui prétend lui résister. Tout ce qui ne se couche pas devant l’idéologie dominante est facilement accusé d’être « weaponised ». Cela vient des « social studies » que nous traduisons sans ambages par « sciences sociales » pour leur donner plus d’autorité. Et les polémistes arc-en-ciel ne s’en servent pas avec le dos de la cuiller, comme en témoigne la sortie du maître assistant suédois Martin Hultman, diplômé d’un PhD de changement social et technique en prévision d’une causerie à Cambridge. Cette causerie doit porter sur « les masculinités écologiques et les droits de la nature en relation avec le droit des rivières et l’écoféminisme ». Ce n’est pas un canular, mais le train-train de l’imposture arc-en-ciel. Sa thèse est que « l’extrême-droite populiste a “weaponised” la masculinité pour en finir avec la démocratie en se servant des “négationnistes du climat” ». En somme, tous les méchants se mettent ensemble contre les bons. Et voici l’explication de texte : « Nous voyons maintenant la même chose que dans les années 20 et 30, quand l’extrême droite est devenue plus stratégique et plus populiste. En Suède un parti a été fondé dans les années 80 par des sympathisants du nazisme et c’est un vrai problème. Un groupe de mâles s’est élevé ensuite contre la science du climat autour de 2006-2007. Une fois organisés, il se sont présentés en diseurs de vérité. La gauche à cette époque a reconnu la science du climat et le parti d’extrême droite fut le seul à accueillir les négationnistes du climat. » Selon lui, le parti républicain s’est lui-aussi laissé convaincre par les « lobbyistes du négationnisme climatique ». Et de conclure : « Nous vivons un temps de révélation, un temps où l’on comprend ce qui se passe, qui est lié aux masculinités mais a été “weaponised” par l’extrême droite. » Au bout de cette jonglerie verbale dénuée de toute logique, la conclusion politique est claire : il s’agit de déconsidérer toute critique du dogme réchauffiste en assimilant les « négationnistes » de la « science du climat » à des nazis ! Au fond, c’est tout à fait dans la ligne des gouvernants occidentaux : John Kerry appelle à « réduire au silence » ceux qui doutent que l’homme réchauffe le climat !