Donald Trump a signé le décret présidentiel autorisant l’accueil des réfugiés afrikaners, ces fermiers blancs victimes en Afrique du Sud de racisme, de spoliations de terre et menacés de mort. Une première cinquantaine de réfugiés a pris pied sur le sol américain. Aussitôt une controverse s’est engagée, avec le déni officiel exprimé par le ministre des Affaires étrangères d’Afrique du Sud Ronald Lamola : « Ils ne peuvent fournir aucune preuve d’aucune persécution parce qu’il n’y en a pas. Il n’y a pas la moindre forme de persécution dont souffriraient des Blancs d’Afrique du Sud. » La question est fondamentale, parce que ses opposants accusent souvent Donald Trump de vivre dans une « réalité alternative », alors qu’ici, il apparaît bien qu’il défende la réalité contre la propagande bisounours des responsables de la nation arc-en-ciel. Contre la violence verbale et le déni des partisans de la révolution par l’immigration.
Trump contre le génocide des fermiers blancs victimes de racisme
En février dernier, Donald Trump a suspendu l’aide bilatérale à l’Afrique du Sud qu’il accuse de « nourrir » la violence contre les propriétaires blancs et de légiférer pour « s’emparer des propriétés agricoles des fermiers blancs sans compensation ». Aujourd’hui, il écrit : « C’est un génocide. Les fermiers blancs sont tués et leurs terres sont confisquées. Et les médias n’en parlent même pas. Si les choses se passaient dans l’autre sens, ce serait le seul sujet dont on parlerait. » Et le Secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a écrit sur X, dans ce sens : « Le gouvernement d’Afrique du Sud a menacé terriblement ces gens – menaçant de leur voler leurs terres et les soumettant à une abominable discrimination raciale. Le gouvernement de M. Trump est fier de leur offrir refuge dans notre grand pays. »
Accueil des réfugiés d’Afrique du Sud et nationalité US
Il a encore affirmé : « On les tue, et nous ne voulons pas voir des gens tués. (…) Il se trouve qu’ils sont blancs, mais qu’ils soient noirs ou blancs ne fait pas de différence pour moi. (…) Je ne me soucie pas de qui ils sont. Je ne me soucie pas de leur race, de leur couleur, je ne me soucie pas de leur taille, de leur poids, je ne me soucie de rien de cela. Je sais seulement que ce qui se passe est terrible. On a des gens qui vivent en Afrique du Sud. Ils disent qu’une chose terrible arrive, c’est pourquoi nous leur avons donné la nationalité pour qu’ils échappent à cette violence et viennent ici. »
Landau dénonce le racisme de ceux qui appellent au meurtre
L’adjoint au Secrétaire d’Etat américain, Chris Landau, en accueillant un premier avion de familles, a rappelé que « plusieurs politiciens d’Afrique du Sud vociférants répètent sans cesse : “Tuez les Boers, tuez les Afrikaners.” Il a également fait état de “menaces graves, flagrantes et ciblées” » et affirmé que « les Etats-Unis rejettent fermement la persécution flagrante dont sont victimes les personnes en raison de leur origine ethnique en Afrique du Sud ». Evidemment, cette affirmation que le racisme anti-blanc existe bien, qu’il cause des dommages et peut tuer n’est pas du goût de tout le monde. La presse démocrate se tait. Et Sean W. Rowe, « l’évêque » épiscopalien qui préside « l’Eglise » épiscopalienne a décidé, compte tenu « de nos liens historiques avec l’Eglise anglicane d’Afrique du Sud », de mettre un terme à son programme d’aide aux réfugiés à cause de l’arrivée de Blancs d’Afrique du Sud.
Le lobby arc-en-ciel ouvertement contre l’accueil des réfugiés blancs
70.000 Afrikaners menacés par l’Afrique du Sud, pour la plupart pauvres et ruraux, ont déposé une demande d’admission aux Etats-Unis au titre de réfugiés. Mais les médias et les groupes favorables en général à l’immigration changent leur fusil d’épaule et ont trouvé un groupe des migrants dont ils ne veulent pas : parce qu’ils sont blancs et persécutés par des noirs racistes. C’est le cas de l’Eglise épiscopalienne qui a reçu de fortes subventions de l’Etat fédéral depuis 1988 pour aider 100.000 personnes à s’installer aux Etats-Unis et qui milite pour la diversité. Alors qu’elle refuse désormais de continuer son activité d’accueil en faveur des Blancs d’Afrique du Sud, elle a décidé de reconvertir son activité vers une autre forme de diversité : « Chaque année, le 20 juin, nous célébrons la force, la résilience et les histoires des réfugiés à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Cette année (…) nous nous joindrons également à la célébration du Mois des Fiertés tout au long du mois de juin, en fournissant des ressources et en incitant les communautés locales à agir grâce à notre Initiative Arc-en-ciel. »
La réalité de l’Afrique du Sud donne raison à Trump
Quant à la réalité sur le terrain en Afrique du Sud, elle donne raison à Donald Trump et tort au gouvernement sud-africain. Cyril Ramaphosa, le président d’Afrique du Sud, a décidé en 2018 une redistribution des terres comparables à celle du Zimbabwe. Or, là-bas, cela s’est terminé par les massacres et l’exode des fermiers blancs. Dès mars 2018, Ernst Roets, vice-président d’AiForum, organisation des droits de l’homme en Afrique a dénoncé d’une part « l’expropriation sans compensation sous prétexte que les Blancs seraient des voleurs ». Il dénonce « le nombre d’attaques de fermes de plus en plus fréquent qui a atteint, selon les propres statistiques du gouvernement, le nombre de deux par jour, avec deux assassinats de fermiers par semaine ». Il ajoute que « 20 % des victimes de meurtres sont des Boers » alors que les Afrikaners ne forment que 5,2 % de la population. Pire, le gouvernement entretient ce climat raciste. Un parti de gauche marxiste, l’Economic Freedom Fight (EFF), a lancé un chant appelant à « tuer les Boers, tuer les fermiers ». « Et nous montrons que même les ministres, même le chef de l’Etat le chantent en public », précise-t-il.
Les Blancs d’Afrique du Sud ont le choix : la valise ou le cercueil
A l’été 2018, la justice d’Afrique du Sud a exigé la remise de 300.000 armes détenues par les fermiers blancs, ce qui a fait craindre à l’association Genocide Watch que le pays ne soit déjà, dans un processus génocidaire classé en 9 étapes, en phase 6 ou 7 (polarisation et préparation). Dès 2016, Julius Malema, chef de l’EFF, qui a poussé Ramaphosa à accepter le principe d’expropriation sans compensation, déclarait devant un tribunal : « Nous n’appelons pas au massacre des Blancs, du moins pour le moment. » En juin 2017, il répondait : « Peut-être que oui, peut-être que non » à un internaute lui demandant s’il avait organisé des meurtres de fermiers blancs. Il faut dire qu’il déclarait vouloir « égorger la blanchitude ». Cela le place dans la droite ligne de la « mère de la nation arc-en-ciel », gauchiste, raciste, et criminelle de droit commun. Mark Krikorian, directeur du centre d’Etudes US sur l’immigration, qui estime que les Afrikaners sont « un groupe minoritaire profondément détesté » en Afrique du Sud et qui souhaite « qu’ils aillent en Australe », reconnaît toutefois que le pouvoir noir majoritaire ne leur a laissé qu’une alternative, « la valise ou le cercueil ».