Winnie Mandela, « mère de la nation » arc-en-ciel : mort en Afrique du Sud d’un mythe anti-raciste communiste

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A la mort de Winnie Mandela, la deuxième épouse de Nelson Mandela, la presse répand le mythe communiste de la mère de l’Afrique du Sud arc-en-ciel, tout en concédant qu’elle fut « controversée ». En réalité ce fut une criminelle de droit commun cruelle, débauchée, corrompue, homicide et raciste.
 
Elle était un peu plus jeune que Winnie l’Ourson (elle était de 34, lui de 26) mais tous deux furent une histoire pour enfants et eurent du succès dans les années soixante-dix et quatre-vingt. Dans le monde merveilleux de la propagande communiste et anti-raciste (c’est la même), Winnie Mandela fut un ange de la lutte contre l’apartheid, « sacrifiant sa vie pour la liberté en Afrique du Sud et les femmes du monde entier » pendant que Nelson, son mari, croupissait en prison. Les médias célèbrent son « esprit de combat », sa « grandeur » malgré des « faiblesses ». Elle aura droit à des funérailles d’Etat à Johannesburg.
 
Dans la vraie vie ce fut autre chose.
 

Mandela-Winnie : love story dans l’Afrique du Sud de papa

 
Mandela connut Winnie à un arrêt de bus. Selon notre confrère le Monde, c’était une « femme belle à se damner qui a retourné le coeur de Nelson ». Plus prosaïquement, elle avait 24 ans, c’était un tendron de la petite bourgeoisie, assez métissée, cela comptait dans l’Afrique du Sud raciste d’alors, elle avait fait la une d’un magazine. Il en a 38, il largue sa femme et ses trois gosses pour l’épouser, nous sommes en 1958. Ils font deux enfants. On l’arrête (lui) en 1962, il n’auront pas eu quatre ans de vie commune, et encore – terroriste n’est pas un métier de tout repos, on ne rentre pas chez soi tous les soirs.
 
Une fois son mari en prison à perpète, elle est surveillée et malmenée par la police et se radicalise toujours plus – elle fera de la prison en 69 -70 (491 jours). Elle a le feu aux fesses, boit beaucoup, multiplie les amants, mais porte haut le drapeau de l’ANC. Dans sa prison où il apprend tout, Mandela se réjouit de l’un et se désole de l’autre. Sa popularité grandit dans les Township où elle vit. Son pouvoir aussi. A Brandford, où l’on finit par l’assigner à résidence, elle s’entoure d’une garde de gangsters musclés et bien armés, le Mandela United Football Club, en fait, un faux nez de l’ANC.
 

Mythe communiste, la mère de la nation avait le feu au derrière

 
Elle reçoit dans une maison plein de bouteilles vides et de cendriers plein pendant que les deux enfants qu’elle a eu de Nelson sont vautrés devant la télévision. Elle a des slogans à elle. « Un Boer, une balle ». Sa méthode pour châtier les Noirs qu’elle juge « traitres » à la cause terrifie : un collier un peu particulier qu’on leur passe autour du cou. Le 13 avril 1985 à Munsieville, elle clame : « Avec nos boîtes d’allumettes et nos pneus enflammés nous allons libérer ce pays » ! Des centaines, peut-être des milliers, de malheureux en mourront dans d’atroces souffrances. Le monde entier se garde de réprouver trop fort : c’est un peu violent, mais contre l’apartheid…
 
La même année, Nelson Mandela est opéré de la prostate, le gouvernement d’Afrique du Sud l’installe dans une maison avec piscine, et propose à Winnie de l’y rejoindre. Elle refuse catégoriquement. Elle mène une vie trop exaltante pour rejoindre un mythe en formation, un papy que sa réflexion mène du terrorisme à la non violence. Pourtant, quand il est définitivement libéré, cinq ans plus tard, elle apparaît avec lui, bras dessus bras dessous. Après la fin de l’apartheid en 1991, elle entre au gouvernement, sous ministre de la culture. Mais elle considère plus Mandela comme un « père » et un « mythe vivant » que comme un mari, et finit par étaler ses frasques avec son dernier amant en date dans le journal. En 1992, Mandela, complètement défait, annonce leur divorce. « J’ai été l’homme le plus seul qui soit ». La « mère de la nation » avait d’autres chats à fouetter.
 

Winnie Mandela, meurtrière, raciste et corrompue

 
Winnie est devenue gênante pour Nelson, élu président en 1994, pas seulement par ses histoire d’alcôve. Elle est mouillée dans une affaire d’enlèvement d’adolescents par le Mandela United Football Club. On l’accuse du meurtre de l’un d’eux, Stompie Seipei Moketsi, quatorze ans. Selon Jeune Afrique, il « aura fallu toute l’habileté du vieil ami de Nelson Mandela, l’avocat Georges Bizos, la complicité du procureur du Transvaal et un alibi contesté depuis » pour qu’elle ne soit pas reconnue coupable. Elle s’en tire avec six ans de prison, convertis en amende plus tard. Il reste établi qu’elle a assisté à des séances de torture.
 
Le temps passe. En 2013, la mère de la Nation critique l’ANC, que son bilan prive de « toute crédibilité ». Elle en dénonce « la corruption », le « nombre de cadres aussi incompétents que voleurs », déplore que le « combat porte sur le nombre de voitures et l’épaisseur de notre portefeuille d’actions ». On l’acclame dans les township mais elle aussi en croque. Elle a été accusé dans 43 affaires financières et 25 vols et condamnée en 2003. Elle escroquait les femmes pauvres dont elle était la présidente. Bien sûr, elle ne déclarait pas les dons reçus par son musée familial Winnie Mandela.
 

L’égérie anti-raciste ne croyait pas à la nation arc-en-ciel

 
Avec le temps Maman Winnie devint « malade » de jalousie à propos de  Mandela. Elle rappelait qu’elle et les femmes étaient en « première ligne » pendant qu’il était « en sécurité » derrière les barreaux. Elle lui reprocha d’avoir « laissé tomber les Noirs et favorisé l’économie blanche ». Pour elle, la nation arc-en-ciel était un « mythe ».
 
Julius Malema, le jeune leader exclu de l’ANC communiste pour gauchisme, qui veut « tuer les boers » et multiplie les agressions anti-blanc, avait le soutien de Winnie et la continue en quelque sorte. Vingt ans de pouvoir noir ont détruit l’Afrique du Sud prospère et développée, création blanche. Tout est en déclin, services publics, médecine, etc. Il n’y a plus d’eau potable. C’est le même processus que dans la Haïti de Toussaint l’ouverture. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. La corruption et le crime sont partout. Comme dans le Zimbawe de Mugabe, la seule issue pour le pouvoir est de détourner la colère du peuple sur les Blancs, les chasser, les massacrer. Winnie Mandela, mère de la Nation, criminelle raciste, est hélas l’avenir de l’Afrique du Sud.
 

Pauline Mille