La BBC interdit désormais tout climato-sceptique dans ses débats – le totalitarisme idéologique dans tous ses états

BBC interdit climato sceptique débats
 
Ce sont les nouvelles directives officielles de l’une des plus grandes organisations de presse mondiales : les climato-sceptiques sont à bannir de tous les débats de la BBC. Pas de temps d’antenne pour ceux qui font entendre une autre voix que celle du tout-puissant GIEC. Le changement climatique fait désormais partie du credo mondial de l’humanité dont il faut abreuver encore et encore le public pour achever totalement de le persuader. Comme nous en informe Breitbart, la feuille interne de quatre pages envoyée aux journalistes de la BBC fait écho de la « politique éditoriale » et de la « position » du média sur le changement climatique. Tous les membres de la rédaction sont en sus invités à s’inscrire à une formation d’une heure sur le signalement des changements climatiques…
 
La pensée unique, maintenant et pour tous.
 

Les débats de la BCC reflétaient « un faux équilibre » selon l’OFCOM

 
Tout est parti d’une décision de l’OFCOM, l’autorité régulatrice des télécommunications au Royaume-Uni (équivalent de notre CSA). Elle avait conclu en début d’année que l’émission d’actualité phare de BBC Radio 4 avait enfreint les règles de radiodiffusion en « ne contestant pas suffisamment » Lord Lawson, ancien ministre conservateur et surtout président de la fondation Global Warming Policy Foundation, groupe de pression climato-sceptique.
 
Dans la dernière décennie, la BBC aurait globalement permis de maintenir « un faux équilibre » sur le changement climatique selon l’OFCOM et n’a pas assez mis en pratique les recommandations de 2011 de la revue BBC Trust sur « l’impartialité et l’exactitude de la couverture de la BBC » dans le domaine de la science….
 
« Un faux équilibre » ?! Le changement climatique ne peut supporter la contestation – un totalitarisme manifeste.
 

Il n’est pas besoin d’un « climato-sceptique » pour parvenir à l’impartialité…

 
La feuille de route donnée par la BBC à ses employés est édifiante. Elle affirme que les humains ont changé le climat, que la communauté de la climatologie est unanime sur le sujet. Mais qu’il n’est pas évident de le prouver, donc qu’il faut être prudent dans ses formulations ! Et à tout moment, se rapporter aux rapports sacro-saints du GIEC…
 
D’autre part, elle indique à ses destinataires que du fait que le changement climatique est de plus en plus accepté, ils n’ont pas besoin d’un « climato-sceptique » pour équilibrer les débats sur le sujet. Il n’y a plus nécessité de les convier !
 
Si parfois cela arrivait néanmoins, il faudra savoir comment le contester efficacement, présenter à l’auditoire quelle organisation il représente, qui la finance, quelle autorité scientifique elle détient, etc… Bref, que cela devienne une occasion de massacre médiatique bien organisé.
 
« Après un été marqué par les vagues de chaleur, les inondations et les conditions météorologiques extrêmes, les histoires environnementales sont devenues une préoccupation majeure pour nos publics » dit en préambule la lettre adressée au personnel par le directeur des nouvelles et des affaires courantes de la BBC, Fran Unsworth. Comme si, une fois de plus, tout phénomène météorologique trouvait sa cause incontestable dans le changement climatique…
 

Quand on ne peut plus se défendre correctement, on coupe la voix de l’opposition

 
Qu’importe si cela doit faire dire à des professionnels de l’information d’incroyables aberrations comme « le niveau de la mer à Miami est dix fois plus élevé que le taux mondial », « des dizaines de milliers de rennes meurent à cause du changement climatique en Sibérie », ou encore « un monde plus chaud nous amène un plus grand nombre d’ouragans et un plus grand risque qu’un ouragan passe en catégorie 5 la plus puissante »… allégations erronées, réellement soutenues par des journalistes de la BBC et pour lesquelles des plaintes ont été déposées.
 
Qu’importe si la majorité des prévisions/affirmations des alarmistes du climat se sont révélées fausses ! Comme celles du responsable de l’équipe de surveillance et d’attribution des changements climatiques du Met Office britannique, Peter Stott… qui déclarait en 2012 (nous rappelle un article du Guardian du 8 aout 2012) que les étés froids et humides en Grande-Bretagne étaient dus au changement climatique ! Aujourd’hui, il estime du coup que les vagues de chaleur seraient la nouvelle norme, la nouvelle preuve de ce changement climatique qui est en fait d’une variabilité absolue – facile, dès lors, d’y glisser tout ce qu’on veut…
 
Pourtant, il devrait y avoir débat. Des changements météorologiques, très peu de climato-sceptiques nient qu’il y en ait, c’est la question de l’origine qui pose problème. Le changement climatique doit, pour le GIEC et pour les grandes instances internationales, avoir une cause humaine. C’est là un facteur idéologique évident, et classé à gauche – comme en témoigne la joyeuse approbation du très gauchiste Damian Carrington dans le Guardian, le 7 septembre dernier.
 
Et quand on ne peut plus se défendre correctement, on coupe la voix de l’opposition.
 

Clémentine Jallais