La Chine participe à une rencontre sur le trafic d’organes au Vatican

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C’est la deuxième fois que l’Académie pontificale des sciences invite la Chine pour parler de ce sujet, alors que la Chine a été longtemps dénoncée pour des prélèvements d’organes sur des condamnés à mort.
 
La presse chinoise se réjouit de ce nouveau signe d’accord entre Pékin et le Vatican, affirmant que les « réformes chinoises dans le domaine de la transplantation d’organes ont reçu une approbation qui va croissant de la part du pape et du monde ».
 
Wang Haibo, chef du système officiel de distribution d’organes en Chine, a annoncé que la Chine appellera le monde à coordonner ses efforts pour mettre fin au trafic : « C’est un défi global », a-t-il dit.
 
Bien sûr, la Chine met en avant le caractère éminemment « éthique » de sa politique en la matière, alors que même le quotidien de gauche britannique The Guardian soulignait l’an dernier que la récolte d’organes sur les prisonniers n’a sans doute pas cessé.
 
Rappelons qu’en tout état de cause, le prélèvement d’organes vitaux se fait le plus souvent à cœur battant, moyennant une redéfinition de la mort afin de pouvoir disposer d’organes utilisables.