A Murrieta, dans le comté de Riverside en Californie, le premier juillet a sonné un peu en avance comme un Independance Day. Trois bus transportant des immigrés étaient entrés illégalement au Texas. Après s’être rendus à la police frontalière, ils avaient été convoyés par un charter gouvernemental à San Diego pour être ensuite, suivant la procédure habituelle, dispersés dans la nature et devenir des résidents tolérés.
 
Mais ils ont été repoussés par des manifestants. Des locaux. Des Américains de souche pas contents qui hurlaient : « Rentrez chez vous », « Nous voulons la sécurité », et même « Destituez Obama ».
 
Tant et si bien que les immigrants clandestins ont dû faire demi-tour. Mais rassurons-nous, ils ont été dirigés sur un autre poste frontière