Le désastre du salaire minimum

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La petite ville américaine de SeaTac, qui abrite l’aéroport international de Seattle-Tacoma, a élevé le salaire minimum à 15$ de l’heure en janvier dernier.
Les conséquences désastreuses de cette décision n’ont pas tardé à se faire sentir alors même que la loi ne concernait que 1.600 des 27.000 employés de la ville.
Des exemples ? 15 personnes ont été licenciées lors de la fermeture du restaurant de l’hôtel Clarion. Le veilleur de nuit s’est également retrouvé au chômage alors que le prix des chambres augmentait de 10 %…
Les employés de WallyPark, l’entreprise gérant les services du parking de l’aéroport, ont vu affluer des personnes des environs de la ville, venus profiter des avantages de cette loi : la place des employés hautement qualifié était donc menacée par l’arrivée de travailleurs moins qualifiés mais qui acceptaient d’être payés au salaire minimum.
D’autres entreprises se sont assurées de rentrer dans les critères des « petites entreprises » exemptes de la loi, « quitte à licencier pour y parvenir » explique le porte-parole de l’opposition.
Dans l’hôtel, la femme de ménage et la serveuse reçoivent ce même salaire minimum.
La première ne reçoit plus d’assurance santé, de congé payé ou de nourriture gratuite, plus de place de parkings ou d’heures supplémentaires possibles non plus.
Plus de parking ni de nourriture pour la serveuse non plus, et moins de pourboires… « J’étais payée 7$ de l’heure, mais les pourboires me faisaient passer bien au dessus de 15$ ».
L’industrie du fast-food a vu ses prix augmenter de 38 % et ses profits chuter de 77 %…
Bref, le salaire minimum n’a fait que désavantager ceux qu’il était censé aider.